Comme chaque année, j’ai pris la bonne habitude de me rendre assidument au salon de l’E-Marketing à Paris. En plus des nombreux stands et des nombreux acteurs qui se déplacent, il est possible d’assister à des dizaines de conférences.
Les personnes et sociétés présentes, les conférences proposées et le vocabulaire utilisé par l’ensemble des marketeurs indiquent généralement assez justement les tendances pour l’année.
Je vous propose ainsi de retranscrire ce que je retiens du salon et des tendances qu’il m’a inspiré pour 2013 sur les différents points qui composent le web marketing.
Tendances générales
« Le digital remplace peu à peu l’informatique sur Internet ». Derrière cette phrase pleine de nuances sémantiques, il faut surtout comprendre une évolution de l’Internet qui ne date pas uniquement de cette année mais qui est de plus en plus marquée.
Là où autrefois le web consistait à créer des sites vitrines sous forme de portails ou de plateformes géantes où l’on pouvait pousser un maximum de contenu, les usages des internautes influencés par l’avènement des réseaux sociaux et du multi plateformisme font que ces sites ne sont plus aussi performants qu’autrefois en l’état.
Le digital a réellement pris le dessus : grâce à Internet et à la démocratisation de l’information (et aux multiplateformes), les clients ont accès à toute l’information qu’ils souhaitent. Ils deviennent ainsi experts et la stratégie qui consistait à écrire sur un site « nous sommes les meilleurs » ne fonctionne plus réellement.
Là où autrefois on cherchait par tous les moyens à créer des segmentations marketing (appelé « Taxonomie ») en fonction des différents profils clients (homme/femme, CSP, âge, etc.), on transforme cette segmentation peu à peu en une segmentation utilisateurs, c’est-à-dire en fonction des profils d’utilisation, des usages des utilisateurs.
Plus généralement et c’est peut-être le message à retenir, il faut souligner que le digital n’est pas une révolution mais une évolution. Il ne faut pas tout changer et réorganiser mais il faut évoluer.
SEO
Le SEO est peut-être ce qui reste le plus fiable malgré les gros changements d’algorithme constatés en 2012 avec Panda et Pingouin, qui ont été très largement évoqués.
La notion de contenu de qualité est toujours autant au centre des préoccupations, même si les réseaux sociaux y sont pour beaucoup comme décrit plus bas.
Plus généralement, la vision très long terme veut que l’informatique sur Internet soit définitivement dépassé par le digital, et que les plateformes fixes qui sont de moins en moins utilisées (comme par exemple les annuaires web) seront peu à peu délaissées par Google. Pour rappel, Google les considère actuellement car il estime leur apport intéressant pour les internautes.
Adwords
Pas de révolution en ce qui concerne l’outil qui a fait la fortune de Google, juste un rappel de bonnes pratiques, et notamment à propos des groupes d’annonces. Vous le savez probablement, il vous est possible (et vivement conseillé) de créer des groupes d’annonces au sein de vos campagnes, permettant de segmenter les annonces et les mots clés, facilitant grandement votre gestion.
Dans l’idéal, vous devriez avoir :
- 1 groupe d’annonce par produit (« Asus N56VZ-S4231H »)
- 1 groupe d’annonce par catégorie de produit (« Ordinateurs Asus »)
- 1 groupe d’annonce par combinaison d’attributs de produits (« Ordinateurs coque rouge », « Ordinateur moins de 500 euros ».
Cela devient vite ingérable théoriquement pour les gros catalogues produits. Google ayant mis à disposition son API Adwords, il existe désormais des logiciels ou des plateformes qui permettent de l’exploiter afin d’automatiser la création et la gestion des campagnes. Cette automatisation a également des avantages :
- Il est possible de mettre en avant des prix et/ou des stocks dans les textes d’annonces, gérés dynamiquement sans perdre l’historique des annonces auprès de Google, important pour le quality score.
- L’automatisation de création d’annonces vous permet d’être présent sur un éventail de mots clés bien plus important, ce qui est parfait pour casser l’effet des 80/20 où 80% du CA est réalisé par 20% du catalogue.
- La gestion intelligente du catalogue fait qu’une annonce est automatiquement arrêtée dès qu’un produit est marqué en rupture de stock dans la BDD, évitant les dépenses inutiles.
Les bannières publicitaires
Les mots « bannières publicitaires » ou « display » semblent tellement démodés tant ils ont évolué vers des pratiques plus modernes : « géotargeting », « ciblage comportemental » ou encore « RTB – Real Time Bidding ».
Le fameux dogme du web marketing « La bonne personne au bon moment au bon endroit », autrefois considéré comme un mythe est désormais réalité sur Internet.
Ainsi, le RTB (c’est-à-dire l’achat d’espace publicitaire en temps réel grâce à des enchères, comme le fait Adwords par exemple) s’est démocratisé et les arguments de chaque plateforme sont intéressants. Le RTB permet ainsi aux annonceurs de moduler leurs campagnes en fonction des périodes, là où autrefois une campagne était bouclée dès son lancement.
Le discours allant à l’encontre du matraquage marketing est malheureusement voué à l’échec tant les résultats de telles stratégies sont positifs en termes de retour en comparaison des techniques plus archaïques.
Contenu sur Internet
Si vous êtes un adepte du SEO, la notion de contenu de qualité vous fera doucement ricaner puisque cela fait probablement plusieurs années que cette notion est au cœur de vos préoccupations.
J’ai eu la forte impression que cette notion se démocratisait, à tel point que des sociétés spécialisées en création de contenu étaient présentes au salon, ce qui est sauf erreur de ma part la première fois.
Malheureusement, si la création de contenu de qualité est désormais dans toutes les têtes, ce n’est pas nécessairement grâce au SEO mais grâce aux réseaux sociaux.
Comme évoqué plus haut, sur l’Internet d’aujourd’hui, je ne peux plus simplement me proclamer le meilleur comme autrefois. Il est nécessaire de mettre en ligne du contenu de qualité pour toucher les utilisateurs et encourager au partage.
Depuis que Facebook est devenu le site le plus populaire du monde (même plus populaire que le X sur Internet en termes de temps de visite, une première historique), on ne cherche plus l’information, elle vient à nous. L’information se doit donc d’être de plus en plus qualitative (ou originale).
On soulignera en tout cas que cette notion de « contenu de qualité » reste encore très ouverte et imprécise.
Facebook, le moteur du futur ?
Tout évolue très vite dans le web et vous l’imaginez, le SEO n’y démord pas.
Le moteur de Facebook est ainsi amené à être de plus en plus utilisé. En réalité, quand on parle de moteur Facebook, il faut distinguer deux choses :
- L’algorithme qui décide des informations à mettre en avant sur les murs des utilisateurs (le « Edge Rank »)
- Le moteur de recherche interne à Facebook
Dans l’immédiat, ce qui nous intéresse le plus c’est ce fameux Edge Rank. On estime qu’actuellement une information partagée par un utilisateur sur Facebook touchera 8% de ses contacts en moyenne (le « Taux de reach »).
Cet algorithme est probablement très complexe mais 3 informations sont nécessairement prises en compte lors du calcul :
- L’affinité avec le posteur ou le partageur
- La popularité du message/partage en question (nombre de like/minutes, ex : « je suis enceinte » aura de forte chance de ressortir même si la personne n’est pas très proche de vous)
- La notion de temps : est-ce un fait récent ou non ? Ce critère tend irrémédiablement vers 0 rendant une info totalement obsolète après quelques temps.
L’utilisation des réseaux sociaux pour les entreprises
Autrefois tout était plus simple pour les entreprises, il suffisait de réfléchir à un message que l’on souhaite pousser et la distribution du message se faisait automatiquement par le biais des grands canaux généralistes (TV, radio, etc.).
Désormais, les entreprises et notamment les responsables digitaux doivent réfléchir :
- Au message
- A la technologie utilisée pour pousser le message en particulier
- A l’audience qu’ils souhaitent toucher
La manière de communiquer doit ainsi être fortement influencée par les usages des internautes : on ne communique pas de la même manière dans un email ou sur Facebook. L’information n’est pas ressentie de la même manière si elle est consultée sur un blog au travail ou sur son iPad le soir avant de se coucher, etc.
Les usages des internautes
Il est toujours intéressant de constater les usages des internautes et leurs évolutions au fil du temps. Ainsi, voici les dernières statistiques :
- 43% d’internautes sont fan de marques sur Facebook
- 4% sont suiveurs de marques sur Twitter
- 78% des personnes consultent leurs emails en 1ère action sur le PC
- 50% le font en dernière action, au moment de l’éteindre. 22% consultent Facebook en dernière action.
- 35% des abonnés emailing sont également fan de la marque sur Facebook : possibilité de stratégies multi canal
- Dans 60% des cas, lorsqu’un message négatif est posté sur une marque sur les réseaux sociaux, les fans ou followers répondent avant la marque au message.
L’E-Réputation
L’E-Réputation a également fait beaucoup parler. Le métier de community manager s’est banalisé et a été totalement accepté par la majorité des acteurs.
La méthode la plus conseillée pour répondre aux messages négatifs sur les pages d’entreprises (blog, réseaux sociaux, etc.) reste la transparence et la proximité (et la réactivité).
L’humour et un grand plus mais n’est pas donnée à tout le monde.
En ce qui concerne la valeur théorique d’un fan Facebook ou d’un follower Twitter, impossible d’avancer un chiffre car cette donnée est inestimable.
Certains essayent de lui trouver un aspect ROIste, c’est-à-dire de calculer ce que rapporte un fan ou un follower en chiffre d’affaires. La réalité est bien plus complexe car cela serait omettre une valeur difficile à estimer, la notion d’image de marque.
De manière plus générale, les gens engagés sur les réseaux sociaux sont + fidèles.
La notion de multiplateformes
L’hyper connectivité des internautes a changé beaucoup d’usages. Il est désormais possible de toucher l’utilisateur partout à tout moment. La notion de stratégie multi canal a plusieurs fois été abordée même s’il s’avère encore compliqué d’obtenir des exemples concrets avec résultats à la clé. Certains sites communiquent toutefois un peu sur le sujet, comme Le Figaro qui annonce être désormais rentable sur le web (25% du CA du groupe vient du digital). La guerre de la rapidité de l’information avec les alertes smartphone et tablettes a également été évoquée, comme une mini révolution dans la manière de traiter l’information.
Certains intervenants mettaient toutefois le holà sur le sujet en indiquant que l’hyper connectivité avait ses limites.
Il n’est pas nécessaire d’être partout avec l’utilisateur. Le consommateur a besoin de recul également et il est plus judicieux de réfléchir aux « touch points » les plus intéressants pour les deux parties, c’est-à-dire les moments et les moyens de communication les plus adaptés au message et à l’attente des deux parties, plutôt que de chercher à être omni présent.
Le Droit Internet en 2013
Comme à chaque début d’année, la CNIL affiche ses bonnes résolutions. L’année dernière, elle avait annoncé le contrôle de la quasi totalité de la toile e-commerce française.
Cette année, elle se veut plus raisonnable (ou pas ?) et annonce qu’elle contrôlera au minimum 2 sites par jour. Attention donc car la CNIL aime faire des exemples et à tous les niveaux.
Plus généralement, les nouvelles technologies ont été évoquées et notamment le fameux QR code.
L’utilisation de QR code permet souvent d’acquérir des données sur les utilisateurs. Et qui dit données recueillies, dit déclaration à la CNIL obligatoire (sauf si toutes les informations récoltées font déjà l’objet d’une déclaration active).
Il est possible de contourner tout ce système en créant des QR codes anonymisés (sans noms ou IP récoltés), évitant ainsi l’obligation de déclaration auprès de la CNIL.
Quelques jurisprudences ont également eu lieu et notamment concernant la collecte d’information sur Internet : il est interdit de collecter des informations sur Internet sans l’accord préalable d’une personne, même si ces informations sont publiques.
Sachez enfin que toutes les données sur Internet ont une valeur : valeur comprise entre 12 centimes et 15 euros pièce. Ainsi, vos fichiers clients valent de l’argent et ce même si votre activité est amenée à cesser un jour. C’est une valeur parfois importante, assez méconnue et sur laquelle beaucoup d’entreprises font l’impasse.
Le web marketing continue donc d’évoluer. Si l’on se fie aux personnes les plus ambitieuses, la révolution a lieu chaque année. De manière plus modérée, le monde dans lequel on vit fait que la croissance sur Internet restera probablement à deux chiffres pendant plusieurs années. S’il fallait en retenir que quelques unes, les tendances 2013 ont majoritairement été marquées par le fait qu’on connaissait de mieux en plus le visiteur ou le client d’un site et par l’avénement du digital (multi plateformes) et des réseaux sociaux.
Je conclurai cet article tout en noir et blanc par une petite citation pleine de symboles : « Le responsable du digital d’une entreprise sera le président de demain ».
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Bon, et bien ce n’est pas souvent les billets, mais le contenu est de qualité 🙂
J’ai l’impression de lire un revenant.
Merci pour cette vision des choses que je partage pour la plus grande partie.
En revanche, j’ai vaguement tendance à croire (cf dernière phrase) que les financiers conserveront encore très longtemps la main mise sur les décisions.
Tiens, je vais réactiver le RSS de superbibi dans mon lecteur ! #revenant
En lisant le paragraphe sur les adwords, je réalise qu’on était à la même conférence de Adsonwall au salon e-marketing !
Hello,
Si on part du principe que l’expérience utilisateur, c’est du marketing, le responsive design (et la navigation optimisée en fonction des écrans) sera une tendance à surveiller amha.
Très bon billet qui résume parfaitement les changements de comportement des internautes ces dernières années mais aussi les changement de moyen mise en oeuvre pour les toucher.
Le web s’est complexifié, et les métiers qui en découle également. On peu le voir notamment avec l’emmergence de nombreux nouveau métier du web.
C’est fini le temps où un webmaster pouvait tout faire (webmarketing, developpement, référencement…).
Malheureusement encore trop peu d’entreprise physique investisse correctement dans le web avec une véritable stratégie (pas juste avoir un site web). On peut d’ailleurs le voir aujourd’hui avec l’exemple de Virgin qui dépose le bilan faute d’innovation stratégique face à la dématérialisation de la musique et des produits culturels par ex.
En tout cas les métiers du web ont encore de beau jours devant eux avec une marge de progression assez forte.
Merci pour ce billet très instructif. Je n’avais pas vu passé les jurisprudences sur la collecte d’information sur Internet, et c’est plutôt bon à savoir.
En résumé, il faut toujours plus de réactivité dans ces métiers.
Effectivement, un très bon résumé des tendances actuelles. Mais je pense qu’il y a un vrai décalage entre les besoins « grands comptes » et « les autres ».
Par exemple, de nombreuses TPE/PME commencent seulement à s’intéresser au référencement du fait de la disparition progressive de la presse locale gratuite (petites annonces, etc.). A mon avis, ce marché concernant des besoins « classiques » est en pleine progression et est loin d’être arrivé à maturité.
On sent un net intérêt pour les réseaux sociaux dans ton compte-rendu (très complet d’ailleurs, du contenu de très bonne qualité pour tes visiteurs et notre ami Google au passage 😉 ) et en particulier de Facebook.
Pour a part j’ai toujours du mal à appréhender le ROI des actions sur Facebook pour les marques mais dans le doute, on y va 😉
Premier écran, second écran et même troisième: c’est vrai le digital dans cette acception du terme est THE évolution du webmarketing 2013.
Mais derrière la « nuance sémantique » dis-tu, entre informatique et digital, il y a aussi la vague du « Sémantique » tout court qui est l’autre tendance pure SEO du webmarketing en 2013.
Tu le soulignes le contenu est toujours on ne peut plus roi, mais le concept de concon sémantique par exemple a largement et récemment rénové le concept en 2012.
Par contre dire que les réseaux sociaux ont mis la notion de contenu de qualité dans toutes les têtes est amha un contresens total. Les « cartes postales humoristiques » que l’on partage ad nauseam sur FB sont d’une pauvreté aussi remarquable que la langue sms que l’on dénonçait déjà dès après l’explosion du portable, notre nouveau premier écran « universel ».
L’explosion du digital permet certes une richesse d’accès aux contenus les plus divers mais encore faut-il que l’internaute ait une certaine curiosité mise en en adéquation avec la facilité qu’il aura de trouver l’article de ses rêves dans les serps: là c’est tout le boulot des référenceurs et ainsi les milliards de pages de résultats de GG pèseront toujours des milliards de fois plus que tous les fils d’actualité de FB réunis (son graph et son futur moteur restant des outils internes bridés sans aucune ouverture sur le reste du monde et de la connaissance).
Par exemple on notera que même à travers le prisme de Twitter, réseau ô combien plus ouvert, les émissions les plus live-tweetées sont en masse celles de la téléréalité: quel (désar)ROI !
A part ça bravo pour les chapitres Adwords et Droit Internet. Et merci.
J’aime beaucoup la notion de « Touch Point » que tu évoques. Je n’avais jamais entendu parlé de ça et je dois admettre qu’on oublie fréquemment que l’utilisateur ne veut pas être noyer.
Dans les tendances 2013, tu évoques à peine la consultation du web en mobilité. J’imagine pourtant que le salon e-marketing ne devait pas désemplir sur la thématique. Est-ce pour une raison particulière ?
La consultation du web via les mobiles et les tablettes, l’amélioration de la connectivité (4G, HotSpot…) devrait sensiblement améliorer la consultation via ce type de support.
L’expérience de consultation est cependant totalement différente. Le message doit-il s’adapter ?
Comment s’adapter aux mobinautes ?
Aujourd’hui, j’ai environ 5% des visites de mon blog qui viennent d’un appareil mobile. L’année prochaine, je ne serais pas surpris d’arrivée à une proportion de 8-10% ce qui représente une part assez importante pour être considérée de prêt.
Merci pour ce retour.
C’est toujours intéressant de savoir ce qui se dégage de ce genre d’évènement.
Bref, pas mal de certitude et quelques surprises peut être (le moteur Facebook prendra-t-il vraiment ?).
A voir qui saura s’adapter rapidement, et qui en aura les moyens. C’est souvent difficile pour les petits acteurs de tenir le rythme.
Très bon article ! Il y a aussi une nouveauté qui se profile gentimment du coté de Google avec la version payante de Google Shopping. Du coté du design, le responsive design est une belle réponse aux besoins multi-plateformes….
j’ai du mal à saisir la différence entre digital et web. En tout cas, il faut surveiller ce que va faire Facebook même si je pense que ça va être dire. Je suis surpris d’apprendre que Facebook est la marque de l’internet la plus populaire au monde, ce n’est pas Google ?
Concernant la partie « contenu », il y a quelque chose qui se passe et les sites doivent avoir plus de contenu texte pour être performants, les sites e-commerce doivent expliquer par du texte ce qu’ils vendent.
Merci raphaël pour ce compte-rendu !
Concernant l’aspect qualitatif des contenus, je suis beaucoup moins convaincu.
Et ce, malheureusement d’autant plus que je me positionne comme fournisseur de contenus rédactionnels comme socle du référencement naturel.
Si je me base sur ce qui est clamé depuis des années, il faut du contenu intéressant, présentant des formats de média différents, faisant référence grâce à l’exhaustivité des propos et à l’autorité de son rédacteur. Pour résumer donc : un article de fond mais qui tienne le lecteur en haleine, avec des images ou illustrations, des sources citées, etc
Or les différents retours de blogueurs parmi les plus visibles de la communauté SEO font état de tout autre chose : leurs billets les plus lus sont généralement ceux qui se rapprochent le plus du tweetclash, du sensationnel, du buzz, etc
Ceux qui suivent Marie-Aude, Julien, Laurent ou Vince pour n’en citer que quelques-uns sauront de quoi je parle.
Alors, certes, ce sont des blogueurs qui ont aussi d’autres choses à dire, autrement plus instructives sur le métier, mais cela me laisse quand même songeur par rapport à toutes ces « bonnes pratiques » et autres guidelines qu’on retrouve partout.
@garifuna : en effet, ces infos proviennent de la conf Adsonwall 😉
@Stephan : totalement d’accord
@Thomas : le mobile est intégré dans la notion de multi-plateformes avec les tablettes ! Le sujet a donc été très largement évoqué lors du salon et une partie de ce compte rendu y est consacré 😉
@Erwan : Facebook est aujourd’hui le site le plus populaire et visité du monde, devant Google !
@Yann : je confirme qu’un article sur Twitter ou sur Facebook sera bien plus partagé et lu qu’un article plus ciblé. Après le retour n’est pas nécessairement aussi intéressant sauf si on vise uniquement du trafic de masse. C’est un peu la même chose pour les entreprises et la notion de trafic qualifié.
Merci pour cette article qui fut très intéressent et très instructif.
Comme quoi il faut toujours de la réactivité sur la toile!
Merci pour les idées – Il y a une autre tendance en SEO, que j’aime bien, c’est le fait de pouvoir « sponsoriser » un écrivain en herbe sur le net. Pour un marketeur, rémunérer les liens d’un écrivain en herbe publiant en ligne sur son blog, devient un moyen peu cher et efficace de se faire des backlinks propres.
Tout ça pour dire que l’automatisation des tâches à outrance touche à sa fin.
Bonjour,
Concernant votre vision du SEO, je suis personnellement moins pessimiste sur l’avenir des annuaires : ils ont certes été victimes du grand ménage de Panda, mais n’est ce finalement pas une chance pour les annuaires survivants? Car échapper aux foudres de Panda pour un annuaire, n’est-ce pas un gage de qualité?
Bonjour et merci pour cet article de qualité.
Il résume un paquet de chose abordées lors du e-marketing. Très clairement la tendance est à la réactivité désormais sur internet. Il faut un suivi efficace et pertinent. Je rejoins un peu Yann concernant le qualitatif. On voit tout de même que le BH a encore de beaux jours devant lui. Les BL sont primordiaux et font ranker (certes de manière pas toujours propre) mais ça fonctionne.
Pour les annuaires, ils ont encore un peu d’avenir je pense. Certains annuaires se sont admirablement modernisés depuis les nouveaux algos de Google et ont donc réussis à s’adapter. Peut être que je me trompe ceci et je suis ouvert au débat.
Merci encore pour ce récap en tout cas. C’est un excellent article !
Merci pour cet article très intéressant… surtout lorsque l’on n’a pas pu se rendre au salon.
Il y a une tendance dont on parle de plus en plus également, il s’agit de la gamification notamment des sites internet. Je ne sais pas si celle-ci a été abordée lors du salon, mais elle me semble être une bonne réponse aux différents enjeux d’un annonceur en plus de celles évoquées ici et en complément. C’est une «nouvelle» façon de recruter et de fidéliser en créant une nouvelle expérience.
Concernant le RTB je me pose une question. Avec la possibilité sur les derniers navigateurs de ne plus être pisté par les sites (d’activer la fonction d’antitraçage) et la prise de conscience de la vie privée vs l’internet, les campagnes web de retargeting ne vont-elles pas perdre en efficacité dans l’avenir ?
Qu’en pensez-vous ?
@David : les annuaires sont tout à fait fiables encore aujourd’hui, d’autant plus s’ils sont qualitatifs (au niveau de leurs contenus, de leur conditions d’acceptation et de leurs organisations). La vision qui veut leurs disparitions est une vision très long terme dans tous les cas.
Aucun doute qu’ils ont encore de beaux jours devant eux.
@Florian : tu as tout à fait raison en ce qui concerne la gamification, c’est une thématique qui a été abordée et de nombreuses entreprises proposaient un stand sur le sujet. C’est un oubli de ma part de ne pas en avoir parlé.
Concernant le RTB, quand on sait que plus de 50% des internautes utilisent encore IE, on se dit qu’avant que tout le monde se mette à niveau en termes de navigateur et de réglages de sécurité, on peut légitimement penser qu’il continuera de prodiguer des taux de conversion alléchants pendant encore longtemps.
Voilà un article instructif et qui se veut complet.
Pour ma part, je commence à croire qu’il y a une mutation d’internet tout les 10 ans. Pour 2013, je penche fortement sur les nouveaux enjeux du référencement et tout ce qui touche au webmarketing avec les techniques de promotion, d’acquisition et de fidélisation en ligne. Dans les grandes lignes, la chasse au netlinking de mauvaise qualité, la mort des critères quantitatifs devenus trop manipulable, et pour finir les poids lourds du Net qui
redonnent la main à l’humain avec l’émergence de l’Author Rank.
Bonjour,
Déjà merci pour le partage et c’est un très bon article sur la tendance du web-marketing pour cette année. C’est vrai qu’il va être difficile de se passer des réseaux sociaux pour faire connaître sa boite ou son entreprise, en l’occurrence Facebook. Le RTB qui était impensable il y a quelques années qui est possible maintenant, même si cela est loin d’être une tâche facile, mais très efficace si on réussit son coups. Comme je suis loin et ne pouvant pas assister souvent à des salons ou autres conférences, ce genre de partage m’aide énormément. Bonne continuation.
Très bon billet sur les tendances Marketing 2013. Pour ma part, il faut s’attendre à certain changement, surtout avec l’arrivée en masse des tablettes et autres smartphones. Je suis aussi sûr que les annuaires ont encore de beau jours devants eux, surtout ceux de qualités. Facebook qui commence avec son moteur de recherche va surement changer beaucoup de chose, vu le nombre d’utilisateur.
merci pour cet article très intéressant qui va nous amener à revoir nos stratégies, pour etre rentable en 2013, car il faut actualiser ses connaissance le web est trsè dynamique