- Comprendre l’intérêt du link building
- Un bon lien, c’est quoi ?
- Paraître naturel, une nécessité
- Bien s’équiper
- Les différents types de liens
- Les liens d’annuaires
- Le link baiting
- Les commentaires de blogs dofollow
- Créer soi-même ses backlinks
- Guest posting sur des blogs
- Regarder ses concurrents
- Utiliser les commandes Google
- Comment utiliser un budget pour son link building ?
- Croyances populaires
- Les pertes de temps, erreurs fréquentes et autres actions inutiles
- Mettre en place une stratégie solide et durable
- Ressources utiles
Vous connaissez tous les bases du référencement naturel (ou vous pouvez toujours consulter le guide du référencement) et savez donc l’importance de travailler la popularité d’un site. En termes plus techniques, vous avez peut-être croisé au cours de vos lectures les mots « link building » ou encore « net linking ».
Fut un temps où il y eu un débat entre SEO afin de savoir qui du contenu ou de la popularité du site étaient le plus important. Ce débat n’a plus lieu d’être désormais puisque premièrement il n’y a aucune raison de privilégier l’un par rapport à l’autre mais surtout que de nos jours, les mots clés sans concurrence sont de plus en plus rares et la popularité est de plus en plus déterminante dans les positionnements de chaque site.
Il est même, n’ayons pas peur des mots, impossible d’espérer se positionner sur les premières positions sans un travail de link building pour un site qui serait mis en ligne en 2011.
Mais pas de panique, tout est possible. Tout est une question de temps et de moyen. Ainsi, je vais vous donner les moyens, c’est-à-dire tout ce que vous avez besoin de savoir pour bien débuter votre link building, reste à vous de trouver le temps !
Comprendre l’intérêt du link building
Pourquoi passer des heures à chercher à intégrer un maximum de petits liens bleus ?
Mettons nous dans la peau de Google : c’est un moteur intelligent qui a pour mérite d’avoir toujours mis le contenu au cœur de son algorithme. Ca veut dire que plutôt de se contenter de lire une balise que n’importe qui peut intégrer sur son site, il va directement lire le site.
Ainsi, Google peut déterminer si un site est pertinent sur un mot clé et plus généralement sur sa thématique. Il utilisait cette pertinence pour faire ressortir les sites les plus justes pour chaque mot clé.
Ca, c’était vrai il y a encore quelques années. Le problème, c’est que les sites c’est comme les émissions de télé réalité, ça se multiplie à vitesse grand V et là où Google trouvait un site pertinent pour un mot clé, il en trouve désormais 5 pertinents pour un même mot clé.
Alors Google est arrivé avec la bonne idée qu’en plus de faire confiance à son algorithme, il allait faire confiance aux gens. Autrement dit, en plus de prendre en compte ce qu’il pense de votre contenu, il prendra également en compte ce que les autres pensent de votre contenu.
C’est là qu’intervient le link building : il s’agira de forcer un peu le destin. Les gens prennent plus facilement la plume pour critiquer que pour crier partout que vous êtes génial. Alors on va le crier pour eux et on va jouer au chat et à la souris avec Google.
On essaiera de faire croire à Google que tous les liens qui apparaissent soudainement et qui pointent vers notre site sont le fruit d’une révélation soudaine de la part des internautes.
Il existe bien évidemment des méthodes. Aucune n’est officielle puisqu’officiellement Google combat le link building (encore que, dernièrement on a le droit au double discours), mais certaines méthodes ont fait leur preuve. Ce qui est sur, c’est que le link building était certes plus une précaution qu’une nécessité autrefois mais désormais, c’est une question de survie pour figurer dans les fameuses premières pages de Google.
- Devant la multiplication des sites, Google a introduit un nouveau paramètre
- Ce paramètre est la popularité de votre site par rapport à vos paires
- Le problème, c’est que naturellement c’est un procédé lent. Il s’agira donc de forcer le destin et d’augmenter vous même la popularité de votre site aux yeux de Google
Un bon lien, c’est quoi ?
Maintenant qu’on sait que Google s’intéresse à ce que les gens pensent de notre contenu, il est bon de comprendre comment plus précisément il s’y intéresse.
Vous pensez bien que Google est le fruit d’un dur labeur et n’est pas né de la dernière pluie. Ainsi, deux liens n’auront pas la même valeur à ses yeux.
Tout d’abord, il faut savoir que tous les sites ne sont pas égaux aux yeux de Google. Vous connaissez la fameuse notion de PageRank, synonyme de popularité : c’est un premier élément qui différencie deux sites. Par exemple, comme dans la vraie vie la parole de Barack Obama est plus importante que la votre, la parole d’un site PageRank 9 sera plus importante que celle d’un site PageRank 1.
De la même manière, Google accordera plus d’importance à ce que pense un site sur le référencement de Superbibi plutôt que ce que pense un site sur la plomberie.
Ainsi, première chose très importante à comprendre : quand on cherchera des liens, les liens situés sur des pages ou des sites en rapport avec notre thématique seront toujours beaucoup plus appréciés par Google que d’autres liens. On parlera de liens contextualisés.
Par ailleurs, comme ce serait trop simple de s’arrêter là, il y a d’autres paramètres à prendre en compte.
Par exemple, la place du lien dans la page. Rappelez-vous qu’on joue au chat et à la souris avec Google et qu’il faut à tout prix paraître naturel. Ainsi, certains liens lui paraissent plus naturels que d’autres et il leur donnera donc par conséquent plus d’importance.
Pour prendre deux extrêmes, les liens de footer, c’est-à-dire situés en bas de page, sont peu appréciés par Google car de par son expérience, ils sont souvent utilisés justement pour le link building « non naturel ».
A contrario, les liens situés directement au sein d’un contenu lui paraissent le plus naturels du monde car en rapport direct avec ce dont parle le site. Ces liens sont les meilleurs qu’on puisse espérer, à l’heure actuelle.
Autre paramètre crucial, la fameuse ancre des liens. Tout comme on peut s’appeler Bob ou Charles-Edouard, les liens peuvent s’appeler « cliquer ici » ou « blog web marketing ».
L’ancre des liens est cruciale car elle dicte précisément à Google le sujet de la page qui est linkée. Par exemple, si un lien est effectué vers le blog avec l’ancre « blog web marketing » et que ce lien provient d’un site compétent sur cette thématique aux yeux de Google, alors il saura qu’il peut lui faire confiance et que mon blog parle en effet de web marketing. Ma pertinence vis-à-vis du mon clé sera donc fortement augmentée.
Dans le cas contraire où le lien aurait été effectué avec l’ancre « cliquer ici », le lien aurait également été pris en compte mais pas sur un mot clé spécifique. On perdrait ainsi l’opportunité de ressortir sur le mot clé qui nous intéresse tout particulièrement.
- Un bon lien vient forcément d’un site en rapport avec votre thématique
- L’ancre des liens sera déterminante pour améliorer vos positionnements pour chaque mot clé
- Par ailleurs, d’autres paramètres sont pris en compte comme par exemple la place du lien au sein de la page
Paraître naturel, une nécessité
Souvenez-vous, Google n’aime pas les liens placés dans les footers car ils ne lui paraissent pas naturels. Alors comment peut-on paraître naturel ?
On pourrait rentrer dans du pseudo technique ou on peut réfléchir 2 minutes. L’idée c’est donc de faire croire à Google que soudainement, un grand nombre d’internautes décide de parler de nous.
Seulement, tous les internautes sont différents et nous mettront donc naturellement en avant de manière différente. Et bien il s’agira donc tout simplement de respecter la logique et de faire en sorte que les liens qu’on cherchera à mettre en place soient différents.
Si du jour au lendemain, Google détecte une multitude de nouveaux liens quasi identiques, alors il est fort probable qu’il comprenne ce qui se passe et vous pénalise.
Ainsi, comme nous verrons plus loin, il est possible de varier les types de liens qu’on cherche à acquérir.
A coté, et c’est probablement la chose la plus importante qu’il faut comprendre : d’après Google, le meilleur moyen de détecter si des liens sont naturels ou non c’est certes de comparer ces liens mais également de regarder leurs évolutions sur la durée.
Si vous obtenez des centaines de liens en peu de temps puis qu’après deux ou trois mois, c’est le vide total, alors votre site ne sera pas jugé assez crédible à ses yeux et vous perdrez le fruit de vos efforts.
Il faut bien comprendre que Google voit des milliers de nouveaux sites chaque jour et qu’il dispose donc d’une mini-expertise sur un site qui grandira naturellement ou non. Il est donc indispensable de respecter le schéma qui est logique à ses yeux, à savoir faire preuve de régularité.
Et pour ça, il faut des années d’expertise pour apprendre une chose élémentaire : savoir attendre.
C’est surement la notion du référencement qui est la plus compliquée à faire comprendre : parfois, c’est en attendant et en ne faisant rien qu’on peut le plus aider un site.
C’est un peu exagéré mais pas tant que ça : on a vite fait de se brûler les doigts.
Ainsi, comme vous le verrez, rien n’est technique dans le link building, c’est tout une question de savoir faire et de logique.
- Officiellement, Google combat le link building. Il sera donc important de paraître naturel
- Un critère important sera la régularité d’acquisition des liens
- Par ailleurs, acquérir trop de liens en trop peu de temps paraîtrait forcément suspect. Google voit des milliers de sites naître chaque jour et possède donc une certaine expertise
Bien s’équiper
Rangez vos cartes bleues, à priori on n’en aura pas besoin.
L’important en link building, c’est d’être bien organisé. Et là, c’est à chacun de faire comme bon lui semble. Papier et crayon ou fichier Excel restent toutefois des valeurs sûres.
En link building, on cherche à acquérir des liens. Il y a donc deux étapes : trouver (ou créer) les sites qui nous permettront d’acquérir un lien et insérer le bon lien.
C’est plutôt simple et basic et aucun outil, aussi sophistiqué qu’il puisse être, ne fera ça à votre place (en fait ça existe mais on peut très bien faire sans, croyez moi).
A coté, il existe des ressources précieuses : sur des blogs le plus souvent, parfois sur des forums, sont créées des listes intéressantes. Je vous en communiquerai certaines.
Par ailleurs, il y a un outil extrêmement précieux et ne pas l’utiliser reviendrait à se tirer une balle dans le pied : il s’agit de SeoQuake. C’est une extension de Firefox (ou de Chrome plus récemment) qui permet en un coup d’œil d’avoir un grand nombre d’indications utiles liés au référencement d’un site. C’est un véritable must.
Enfin, s’il fallait souscrire à un deuxième outil, ce serait un outil de suivi de positionnement. Bien qu’on sache que désormais la réussite SEO d’un site se mesure avec un outil d’analytique et non avec un outil de positionnement, ils restent toutefois de bons indicateurs. Il existe des solutions gratuites si vous en faites une faible utilisation ou des utilisations peu coûteuses et plus développées pour les plus intéressés.
N’oubliez pas, et on ne le répètera jamais assez, l’outil le plus utile que vous pouvez espérer, vous l’avez déjà puisqu’il s’agit de votre cerveau. Pensez à l’utiliser un maximum.
- Le plus important en link building est d’avoir une bonne organisation
- Un seul outil paraît indispensable: l’extension Firefox SeoQuake. A coté, un outil de positionnement pourra également s’avérer utile
- Pour le reste, logique et motivation seront vos outils principaux
Les différents types de liens
Avant de s’intéresser à la mise en place de différentes stratégies, voyons ensemble les différents types de liens qui nous intéresseront.
Il ne s’agit pas ici de lister tous les liens possibles et imaginables mais tout simplement les plus intéressants et simples à acquérir, bien que rien ne soit jamais simple.
Les liens d’annuaires
Les annuaires sont peut-être le moyen le plus populaire pour acquérir un lien. C’est quand même les seuls sites qui vous demandent ouvertement de venir chercher un lien.
Alors on ne va pas s’en priver, mais on ne va pas perdre notre temps non plus.
Rappelez-vous qu’on cherche des liens contextualisés. Comment est-ce possible sur un annuaire ?
Et bien tout simplement en mettant en ligne en plus de votre lien du contenu contextualisé. C’est la raison pour laquelle les annuaires sont si regardants sur les descriptions uniques. En mettant de contenu contextualisé unique, ça leur permet d’être mieux positionnés et augmente au passage l’importance et la puissance de votre lien.
Oubliez au passage tous les liens retours : cela vous pénalisera bien plus qu’autre chose en annulant quasiment l’intérêt du lien que vous venez d’acquérir et en perdant du jus pour vos autres pages.
Je vais vous épargner le petit paragraphe sur comment bien reconnaître un bon annuaire. C’est là aussi au bon vouloir de chacun.
Ce qui est sûr, c’est que pour avoir un lien d’annuaire efficace, il faut y consacrer un minimum de temps et que le rapport qualité/temps diminuera forcément au fil des annuaires.
Je vous conseille de trouver 5 annuaires que vous jugerez pertinents (encore mieux s’il existe des annuaires spécialisés dans votre thématique) et de vous y tenir. Après, encore une fois, aucun lien n’est inutile et c’est uniquement une question de temps à investir.
On peut également rapprocher les liens de communiqués de presse qui seront similaires sur de nombreux aspects.
Le link baiting
Derrière ce terme un peu barbare se cachent toutefois les liens les plus séduisants.
Séduisants de par leur naturalité et leur automatisme.
Le link baiting correspond en fait à tous les liens véritablement naturels que les internautes feront à votre place. C’est généralement le cas lorsqu’ils apprécient votre contenu (ou votre site, voire vos produits) et souhaitent le partager.
Ces liens sont doublement intéressants car premièrement ils boostent votre popularité aux yeux de Google et deuxièmement, ils servent de couverture à d’autres liens éventuellement moins naturels.
Mais tout n’est pas rose comme vous l’imaginez. Là où Google nous dit que c’est le procédé que devraient utiliser tous les sites, ce même procédé a un défaut majeur.
Le problème d’un link building trop naturel c’est qu’il est peu ciblé sur les mots clés qui nous intéressent réellement.
Vous imaginez bien que tous les liens que vous offrent les internautes ne le seront pas sur des ancres optimisées. Et pour l’avoir testé pas plus loin qu’ici-même, en vous reposant uniquement sur cette stratégie, vous souffrirez du petit coup de boost qui vous permettrait de véritablement prendre votre envol dans les pages de Google.
C’est toutefois une stratégie intéressante bien que non auto-suffisante, qui vous permettra de gagner fortement en crédibilité aux yeux de Google, ce qui facilitera le travail annexe.
Les commentaires de blogs dofollow
J’imagine que si vous visitez le blog, vous savez ce que c’est. C’est peut-être même la raison de votre visite.
Ce qui est sûr, c’est que les commentaires dofollow sont extrêmement populaires car c’est probablement les liens les plus simples à acquérir avec les liens d’annuaires.
Il suffit de trouver les bons blogs (il existe plusieurs listes) et de spammer intelligemment.
Le problème des commentaires de blog c’est qu’ils sont souvent non contextualisés avec la thématique de votre site. Et si vous avez bien suivi, vous savez que c’est ce qu’on recherche.
Alors on verra que ce n’est pas forcément une fin en soit dans les stratégies qu’il est possible de mettre en place mais cela diminue grandement l’intérêt du lien.
Cela reste toutefois un excellent moyen d’acquérir de bons liens avec ancres optimisées mais dans le cadre d’une utilisation abusive, ne sera pas fiable sur le long terme et ne collera pas avec une stratégie de référencement durable.
Créer soi-même ses backlinks
Base d’un référencement solide et durable, comme nous le verrons plus tard, créer soi-même ses liens contextualisés sera quelque chose d’extrêmement intéressant.
L’idée ici, c’est de mettre en ligne un maximum de contenu lié à notre thématique (pas forcément du contenu intéressant) via des blogs ou de simples pages et d’y intégrer des liens progressivement.
Il s’agit en fait de créer un mini réseau de pages/sites/blogs jugé pertinent sur notre thématique et de les faire s’entre croiser. Il faudra ainsi les maintenir à jour un maximum (par exemple un mini article par semaine pour chaque « faux-blog ») afin qu’ils soient jugés pertinents par Google.
On parlera alors de « link wheel » comme vous l’avez déjà peut-être lu.
Il sera également possible de pousser le concept un peu plus loin en créant des comptes sur des sites de bookmarks, voire de réseaux sociaux et de partager quelques liens vers quelques articles, augmentant ainsi la naturalité du réseau.
On verra tout cela plus en détail lors de l’élaboration de stratégie.
Guest posting sur des blogs
Un moyen bien trop sous estimé par de nombreux référenceurs est le guest posting sur des blogs.
Il s’agit en réalité de faire en sorte que les blogs parlent de nous et pour cela, il y a deux manières de s’inviter sur un blog.
La première c’est tout simplement en écrivant nous même l’article : on propose au(x) blogueur(s) d’écrire un article sur ce qui constitue notre spécialité en échange d’un ou deux liens au sein de l’article.
Le blogueur gagne un article gratuit et l’auteur gagne un ou deux liens contextualisés. Le problème reste à trouver les bloggueurs intéressés et ne nous voilons pas la face, c’est compliqué.
Alors on peut également se servir de la deuxième possibilité qui consiste à encourager un peu plus les bloggueurs en proposant par exemple gratuitement un produit ou un service de notre site. Et les blogueurs, les cadeaux ils aiment beaucoup ça.
Ce n’est pas très cher, et le retour est double : vous obtenez des visites directement depuis le blog et boostez au passage votre référencement. Alors plutôt que de payer l’abonnement annuel des pages jaunes à 150 euros et quelques, gardez vos deniers et investissez en petits cadeaux.
Si vous suivez différents blogs de référencement, vous avez peut-être vu fleurir il y a quelques mois une multitude d’articles sur MyPoseo, un outil de positionnement. Simple coïncidence ?
Ce sont des stratégies véritablement intelligentes et intéressantes que trop peu mettent en place et pourtant, quand on voit le nombre d’utilisateurs intéressés par les liens dofollow des commentaires de blogs, beaucoup le seraient également (et à raison) par des liens à l’intérieur des articles.
Regarder ses concurrents
Quelle meilleure source de liens que ses propres concurrents ? Qu’ils soient adeptes ou non de web marketing, un petit coup d’œil sur la provenance des liens des concurrents est toujours intéressant.
Ca permet par la suite soit de faire les démarches pour avoir les mêmes liens, soit de contacter les personnes ayant effectués ces liens en demandant gentiment s’il est possible de rajouter votre site également.
Toute démarche étant bien évidemment réservée aux liens contextualisés : rien ne sert de remuer ciel et terre pour obtenir un lien qui n’aurait pas de rapport direct avec la thématique.
On tombe souvent sur de très belles surprises et éventuellement sur de bonnes idées.
Utiliser les commandes Google
Vous le savez surement, Google met à disposition certaines commandes spécifiques pour affiner les recherches des internautes. Certaines de ces commandes sont directement destinées aux webmasters et peuvent tout à fait servir au SEO.
Par exemple, la commande « related: » est très intéressante pour trouver des sites similaires au votre, du moins, d’après Google.
Par ailleurs, la commande « intitle: » pourra également s’avérer utile : elle permet de sortir toutes les pages contenant votre mot clé dans leur titre.
Dans le même genre, on pourra se servir de « inurl: », « intext: » ou encore « inanchor: » pour trouver des sources potentielles de liens.
Ainsi, elles ne constitueront pas votre démarche principale mais seront un passage toujours utile et apprécié pour dénicher souvent de très bons liens.
Comment utiliser un budget pour son link building ?
Est-il utile d’avoir un budget ? Et si oui, à quoi peut-il concrètement servir ?
L’intérêt d’un budget peut être double : il peut tout d’abord servir à vous économiser votre temps en sous traitant tout ou une partie de votre link building ou bien pourra servir à l’acquisition de liens impossibles autrement.
Comme vous allez le voir, mettre en place une stratégie de link building durable demande du temps. La plupart de ce temps se consommera sur des actions assez banales : on sera alors vite tenté de sous traiter une partie, comme par exemple la création de contenu.
C’est quelque chose de très répandu, notamment dans les agences web (et encore plus pour les anglophones).
Par ailleurs, ce budget pourra également servir à l’acquisition de liens payants. Il faudra alors être prudent puisqu’ils sont sévèrement réprimandés par Google.
L’erreur à ne pas faire avec les liens payants est d’en vouloir toujours plus. Par exemple, on a tendance à chercher des liens « sitewide », c’est-à-dire présent sur toutes les pages d’un site au lieu de se focaliser sur des liens contextualisés spécifiquement pour une page.
L’idée première c’est de rentabiliser son achat mais n’oubliez pas que la rentabilité ne se mesure pas en quantité mais en contextualisation.
Assurez-vous également que le site vendeur n’ait pas la folie des grandeurs et se limite à quelques liens très discrets.
Dans tous les cas, si vous êtes prêt à investir 5 à 6h de votre temps par mois pour les mois qui viennent, alors, vous n’aurez besoin d’aucun budget pour améliorer vos positionnements.
- L’intérêt d’un budget peut être double: économiser du temps ou acquérir des liens impossible autrement
- Il faudra rester très prudent si vous faites l’acquisition de liens payants.
- Pour le reste, un budget est loin d’être indispensable
Croyances populaires
En SEO, rien n’est officiel : Google n’a toujours pas publié la formule magique d’un référencement maîtrisé, aux dernières nouvelles.
Du coup, chacun y va de son grain de sel, souvent à tord et des croyances populaires se créent. Attention à ne pas tomber dans (tous) les pièges.
Le spam, ça fonctionne : c’est peut-être plus vrai à l’étranger qu’en France car croyez le ou pas, on a la chance d’être plutôt préservé par rapport aux sites anglophones. Maintenant, il y a une distinction à faire entre spam et automatisation.
Le spam, c’est véritablement s’acharner à pousser trois lignes bateau avec votre lien sur un maximum de blogs/sites qui autorisent la publication de tiers.
L’automatisation, c’est la création plus ou moins automatique de contenu et la génération automatique de blogs/pages pour accueillir ce contenu.
Alors le spam, ça ne fonctionne pas réellement à moins de véritablement y mettre de gros moyens tandis que l’automatisation fonctionnera peut-être déjà plus facilement.
Les sites en .edu et .gov sont plus trustés par Google : l’idée c’est que, tout comme deux sites n’ont pas la même valeur aux yeux de Google, deux extensions de domaines n’auraient pas la même importance.
Ainsi, on peut lire une chose et son contraire mais la croyance qui ressort le plus, c’est que les sites officiels et educatifs (donc en .edu et .gov) seraient plus trustés par Google et donc qu’obtenir des liens de ces domaines serait un fort plus.
Cela n’a jamais été prouvé (Matt Cutts a même annoncé le contraire en 2007) et ce qui est sur, c’est qu’à priori, obtenir un lien sur ces sites se fera à 99% grâce à du spam, réduisant à néant l’efficacité éventuelle que vous pourriez en tirer.
Par contre, ce qui a été prouvé, c’est qu’obtenir des liens depuis des sites d’administrations locales aidera grandement le votre à ressortir sur des requêtes géolocalisées.
Au final, l’extension du domaine n’aura aucune importance : focalisez-vous toujours sur la thématique du site et la crédibilité éventuelle que Google lui accorde.
Une croyance plus générale concerne le link building dans son ensemble. Il va falloir admettre, et c’est quelque chose de compliquer à faire, qu’obtenir très peu de liens contextualisés sera toujours plus intéressant qu’obtenir une multitude de liens sur des sites sans rapport.
Le maitre mot à ne jamais oublier reste donc : contextualisation.
- Le spam ne fonctionne pas réellement, du moins sans réels moyens
- L’extension des domaines n’a pas de réelle importance
- Peu de liens contextualisés seront toujours plus intéressants qu’une multitude de liens sur des sites sans rapport
Les pertes de temps, erreurs fréquentes et autres actions inutiles
Malgré toute mon insistance sur la contextualisation, je vais devoir me résigner à avouer que malgré tout, aucun lien n’est inutile.
Ils ne sont certes pas inutiles mais ce qu’on regarde en link building, c’est le rapport qualité du lien / temps à investir et autant vous dire que ce rapport peut tomber très bas lorsqu’on se dirige vers quelque chose de non maîtrisé.
Alors quelles sont les plus grosses pertes de temps en termes de link building ?
- Se focaliser uniquement sur les commentaires de blogs
C’est probablement l’erreur la plus commune, du moins de ceux qui liront ces quelques lignes.
Comme dit plus haut, les commentaires de blogs sont très appréciés car il est très facile d’obtenir des liens. Comme nous le verront plus bas dans les stratégies à mettre en place, ces liens ne sont pas inutiles mais doivent venir en complément d’autres liens.
L’idée c’est qu’en postant un commentaire, on obtient une multitude de backlinks avec notre ancre optimisée : pour un commentaire, on obtient un lien de l’article, mais également de nombreux liens grâce au nuage de tag par exemple, voire les archives ou des recherches qui seraient indexées au sein du blog. Bref, le compteur de liens made in Yahoo explose et on est tout sourire.
Au final, grâce à la petite liste de blogs dofollow que vous avez trouvé, vous avez une dizaine de blogs en favori que vous commentez régulièrement.
Seulement, malgré vos efforts continus, après 2 ou 3 mois, les résultats s’estompent déjà, et vous perdez même les quelques places que vous aviez si durement gagné.
C’est du à deux choses : la première étant qu’il s’avère que les liens de commentaires perdent très vite de leur valeur. Tout comme les articles fraîchement publiés sur un blog jouissent d’un coup de boost du à leur fraicheur, il en est de même de vos commentaires. Au final, votre stratégie ne s’avère pas du tout durable.
Par ailleurs, manque de chance, il existe très peu de blogs dofollow en France (surtout dofollow avec ancres optimisées autorisées) et vous limitez votre ronde hebdomadaire à une petite dizaine de blogs. Au final, en revenant toujours sur les mêmes domaines, vous perdez en régularité aux yeux de Google et là où vous pensez renouveler vos liens, le poids des nouveaux commentaires que vous écrivez régulièrement diminue drastiquement jusqu’à devenir insignifiant.
Ainsi, baser une stratégie de link building uniquement ou en grande partie sur les commentaires de blog est une erreur et ne vous offrira jamais de résultats durables.
- Qualité ou quantité ?
Il y a des tentations auxquelles on a vite fait de succomber. Pourtant, ce n’est pas toujours une bonne chose.
Une de ces tentations concerne sans aucun doute les liens faciles. Ces liens faciles peuvent avoir différentes origines mais résultent souvent à faire primer la quantité des liens par rapport à la qualité.
La quantité n’est bien évidemment pas une mauvaise chose, à la condition que la qualité soit également présente. Dans le cas contraire, cela aura plus de risque de vous pénaliser (ou au meilleur des cas de vous faire perdre votre temps) plutôt qu’autre chose.
Après quelques années d’expériences, il ne fait aucun doute que je préfère passer 5 heures à obtenir 5 liens contextualisés que le même temps pour avoir plus d’une centaine de liens non contextualisés.
Ca peut paraître évident quand c’est dit comme ça mais si demain on vous donne le choix, nul doute que beaucoup d’entre vous serez tenté de prendre les 100 liens.
Ainsi, vous avez compris que le maitre mot du link building est contextualisation. Et bien le deuxième mot crucial est régularité.
Ca veut dire que si on planifie un plan d’action sur 6 mois pour commencer, alors il faut que le nombre de liens qu’on obtiendra soient au moins égale, au mieux croissant au fil des mois.
- Le manque de patience
C’est tellement dur d’admettre et de comprendre qu’il faille parfois attendre sans rien faire. 5h, c’est rapide dans un mois. Alors on a tendance à effectuer ces 5h de link building et une semaine plus tard, d’en remettre une couche, et ainsi de suite.
C’est pourtant une erreur puisqu’au final, c’est la régularité qui pêchera et pourtant la régularité c’est crucial.
Il faut vraiment se convaincre et c’est une nécessité, que vous n’obtiendrez pas de résultat en quelques semaines.
Les résultats apparaîtront après quelques mois. Rien ne sert alors de précipiter les choses et d’en faire trop. Vous risquez plus de vous brûler les ailes qu’autre chose.
Apprenez à être patient et à ne pas trop en faire, d’autant plus si votre site est plutôt nouveau, c’est paradoxalement quelque chose qui vous servira plus que vous ne l’imaginez.
- Se focaliser uniquement sur les commentaires de blogs ne sera pas pertinent si vous cherchez des résultats durables
- La qualité sera toujours à privilégier par rapport à la quantité
- Ne rien faire sera souvent plus utile que de ne pas savoir s’arrêter
Mettre en place une stratégie solide et durable
Maintenant que vous avez toutes les bases, on va pouvoir mettre en place une stratégie.
Mettre en place une stratégie, ça veut dire déterminer ce qu’on va faire durant les 6 premiers mois de link building. Pourquoi 6 mois ? Car c’est une première étape pour constater des résultats fiables. Il s’agira alors d’affiner ou de confirmer la stratégie mise en place pour 6 prochains mois.
Alors vous le devinez, chaque site est unique et chaque stratégie doit se plier aux caractéristiques de la thématique du site. Il existe toutefois une trame principale, utilisée par de nombreuses bonnes agences, notamment car elle a fait ses preuves et qu’elle fonctionne réellement.
Cette stratégie, elle commence avec une feuille blanche et un crayon.
Il s’agira dans un premier temps de schématiser un mini réseau de blogs/pages ou sites qu’on mettra en ligne dans un deuxième temps. Le nombre de blogs/pages dépendra du contenu que vous êtes prêt à écrire et donc du temps que vous êtes prêt à investir.
L’idée c’est que tout paraisse le plus naturel possible, et pour cela il faut que les blogs s’entrecroisent de manière plutôt logique.
Ainsi, dans l’hypothèse où j’ai 5 blogs en ligne, le blog A fera un lien au sein d’un article vers le blog B. Le blog B vers un article du blog C, etc.
Au final, il faut varier les liens afin que cela ne puisse pas être détecté comme un faux réseau. A noter que l’utilisation de plateformes de communiqués de presse est également vivement conseillé en complément des blogs. Vous n’aurez certes pas la main mise sur le contenu publié mais vous gagnerez beaucoup en domaines référents et en diversité des liens.
Une fois arrivé à un schéma qui vous semble pertinent, on va se créer une adresse email spéciale pour le link building, qui nous servira à ouvrir tous les blogs.
Assurez-vous de choisir des plateformes qui permettent l’utilisation de liens dofollow au sein des articles.
Pour chaque blog que vous créez, il faudra les mettre régulièrement à jour, donc mesurez vos efforts. Mettre un blog à jour ça veut dire mettre du contenu régulièrement en ligne. Ca ne veut pas forcément dire en mettre très souvent.
Ainsi, vous pouvez par exemple vous limitez à 2 articles par mois tout comme vous pouvez en pousser un par semaine. Dans tous les cas, mieux vaut en mettre plus que pas assez mais au final, c’est l’ancienneté de votre blog et la régularité de vos publications qui seront déterminantes pour le futur.
La crédibilité des blogs vis-à-vis de la thématique se fera au fur et à mesure que vous mettez du contenu en ligne, et la reconnaissance des paires viendra directement de vos autres « faux » blogs.
Je mets faux entre guillemet car leur utilité première est certes destinée au link building mais le contenu que vous mettrez en ligne sera bien réel.
Alors il est vrai que la qualité de ce contenu est loin d’être notre priorité, mais il faudra toutefois en faire un minimum.
Je vous recommande dans un premier temps de ne pas intégrer de liens dans vos blogs, par exemple lors des deux premiers articles. Vous éviterez ainsi tout risque d’être considéré comme justement, un faux blog. Par la suite, il n’est pas nécessaire et pertinent d’insérer un ou plusieurs liens par article vers votre site. Vous pourrez insérer des liens vers vos communiqués de presse ou vos inscriptions d’annuaires.
Il s’agira de véritablement « contextualiser » ces blogs en fonction de la thématique de votre site.
Ainsi, le premier mois servira uniquement à la création de ces blogs et à la mise en ligne de contenu. Vous intégrerez les premiers liens à la fin du premier mois vers les différents autres blogs. Attention à ne pas créer des blogs trop similaires : chaque blog doit être unique. Toutefois, pour un gain de temps considérable, avec un minimum de maîtrise, n’hésitez pas à vous intéresser au contenu spinné qui vous fera gagner un temps fou et multipliera vos publications par 10 ou 15. A noter que spinné peut signifier qualité si vous vous en donner les moyens.
Lors du deuxième mois, vous pourrez intégrer des liens vers votre site mais de manière très légère. Par exemple, uniquement sur le blog A, intégrer un lien vers une page interne de votre site. Puis deux semaines plus tard, intégrer un lien sur le blog B etc. Puis vous pourrez insérer des liens vers les plateformes de CP (communiqué de presse) ou vers vos inscriptions dans les différents annuaires.
Il faut véritablement varier et prendre les blogs un à un et non tous en même temps.
Par ailleurs, ne soyez pas avares en liens externes. N’hésitez pas à intégrer des liens vers des sites tiers tels que Wikipédia, voire même vers des vrais blogs.
Enfin, pour chaque blog, n’hésitez pas à chercher à obtenir 2 ou 3 liens qui permettront d’accélérer leurs indexations. Peu importe la qualité de ces liens : passez même par des outils qui génèrent des liens gratuits à la volée si vous le souhaitez.
Les résultats d’une telle stratégie ne se constateront pas avant plusieurs mois mais lorsqu’ils apparaîtront ils seront durables et solides et vous garantiront des positionnements voués à rester.
Le mini réseau constituera ainsi la trame principale de votre stratégie.
A coté, vous pouvez consacrer un peu de temps pour acquérir des liens annexes. Par exemple, le premier mois, souscrivez à des annuaires.
Le deuxième, n’hésitez pas à commenter quelques blogs et/ou à mettre en ligne des communiqués de presse, etc.
Gardez toujours un peu de temps pour aller jeter un coup d’œil sur les backlinks de vos concurrents et pourquoi ne pas être audacieux et contacter quelques blogs.
Les premiers mois sont toujours les plus compliqués car ce sont ceux qui demandent le plus de travail pour peu de résultats aux premiers abords. Il faudra trouver la patience et l’application nécessaire pour persévérer sans chercher à brûler les étapes.
- Une stratégie qui a fait ses preuves consiste à mettre en ligne du contenu contextualisé avec la création d’un mini réseau de pages/blogs
- Cette stratégie permet de se positionner durablement dans les pages de résultats
- A coté, acquérir des liens annexes sera un plus et augmentera le poids de ces liens
Ressources utiles
Sur le blog:
- Le guide plus général du référencement naturel
- Article publié sur le blog en avril 2010 sur le link building et les différents moyens d’obtenir des liens
Si vous avez une question ou une remarque, n’hésitez pas à me contacter.
En ce qui concerne des listes éventuelles, il en existe de nombreuses et de tous les types. Faites confiance à Google pour dénicher les bonnes 😉