Généralités sur le web marketing
Le monde du webmarketing est en perpétuelle évolution. Ainsi, les outils qui existent à l’heure actuelle paraîtront complètement démodés dans les années à venir – je dois d’ailleurs régulièrement mettre à jour les listes d’outils sur le site afin qu’elles ne deviennent pas obsolètes.
Pour vous faire une idée, il suffit de regarder trois ou quatre années en arrière : les réseaux sociaux étaient de nouveaux nés et le mobile quelque chose de futuriste. Si l’on regarde encore plus loin, le référencement, voire le webmarketing de manière plus générale était réservé aux gros sites avec des équipes marketing. Désormais, plus un seul site ne se lance sans s’en soucier, voire sans faire appel à un expert, plus ou moins expérimenté (et cher).
Mais la beauté du web réside aussi dans son ouverture. Ouverture à la fois vers les internautes, mais également vis-à-vis du marché. Il n’est encore aujourd’hui pas rare de voir un simple blog, ou un petit site de niche, mieux classé que des mastodontes du web. Certes ce n’est pas toujours le cas, mais la porte reste ouverte si ces derniers s’en donnent les moyens.
Vous aurez l’occasion de constater plusieurs exemples sur les pages de ce site, n’hésitez pas à fouiller vers les domaines qui vous intéressent le plus.
Avant de se lancer dans des descriptions un peu plus spécifiques, il me paraît indispensable de décrire, à vous les néophytes, les principaux domaines et outils qu’utilisent les webmarketeurs.
Chaque site bien installé possède de nos jours des équipes marketing. Ces équipes peuvent être composées de plus de 30 employés pour les plus gros d’entre eux.
Souvent, chaque employé a une spécialité, ou du moins un domaine dans lequel il doit oeuvrer au quotidien.
On distingue ainsi 3 grands pôles :
- Le référencement (naturel et payant)
- L’e-mailing (et le CRM)
- La régie (au sens large du terme, regroupant vente d’espaces publicitaires, affiliation et partenariats)
Il existe également des équipes plus techniques, comme les développeurs ou encore les graphistes pour ne citer que les principaux.
On peut également citer des métiers plus marketing tels que les ergonomes, bien que l’ergonomie d’un site soit souvent monopolisée par les directions de site.
Ainsi, bien que nous soyons tous égaux devant Google ou les internautes, ces gros sites ont le net avantage d’avoir des professionnels qui travaillent au quotidien à leur développement, ainsi que des accès privilégiés à des outils qui sont permettent parfois des gains de productivité importants, notamment, ainsi que l’accès à des informations impossible autrement.
Comment un particulier peut-il lutter avec les plus gros sites?
Nous sommes certes tous égaux devant le web puisque tout le monde possède les mêmes informations à la base mais l’argent et le temps injectés dans la mise en place de procédés est forcément à l’avantage des plus gros.
Prenons l’exemple du référencement naturel : les critères selon lesquels Google effectue son classement dans ses pages de résultats sont plus ou moins connus de tous (du moins les bonnes pratiques). C’est-à-dire, ce que va regarder le robot qu’envoie Google pour noter les sites et ainsi pouvoir les référencer.
Et à ce niveau, pas de triche, que ça soit vous ou la Fnac ou encore Amazon, vous disposez des mêmes informations de base. Ainsi dans la théorie, il est possible de combattre des géants. Pourtant ce n’est pas tout à fait vrai, du moins sur les requêtes les plus concurrentielles…
Un des critères utilisé par Google est la popularité du site (et plus spécifiquement le nombre de liens externes qui pointent vers ce dernier) et bien qu’il existe de nombreux moyens de développer cette popularité, les gros sites seront forcément plus avantagés que les petits blogs à ce niveau là puisqu’ils possèdent un historique important avec Google en plus de jouir d’une notoriété probablement très largement supérieure à la votre.
Par ailleurs, l’argent généré par ces gros sites leur permet d’investir et de s’octroyer le temps et les conseils avisés de spécialistes expérimentés, probablement mieux placés que vous, si vous débutez, pour réussir et percer dans les domaines clés.
Les petits sites ont toutefois un avantage malgré tout par rapport aux gros mastodontes, celui de pouvoir se spécialiser sur des choses plus ciblées. Un site spécialisé, s’il respecte les bonnes pratiques de Google, et qu’il développe assez son site et expose assez bien son expertise aura une chance, voire même l’avantage de doubler les gros. Il sera en effet jugé plus pertinent, car spécialiste du sujet précis, que des sites plus généralistes, aussi gros soient-ils.
Vous comprendrez alors qu’un particulier peut, s’il s’en donne les moyens, optimiser le référencement de son site mais qu’il sera forcément limité dans sa progression. Il faudra s’armer de patience, et travailler dur pour atteindre ses objectifs.
Comment me former au webmarketing ?
Voici une question que beaucoup de gens se posent. Il y a 5 ans environ, les formations webmarketing étaient relativement pauvres et peu intéressantes. De nos jours, cela a évolué et il est possible de trouver des bonnes formations : scolaires ou professionnelles.
Toujours est-il que ces dernières demandent un coût parfois important, et surtout du temps.
Vous pouvez également vous orienter vers des solutions plus autodidactes, comme beaucoup y sont passés, et notamment les experts avec 7 ou 8 ans d’expérience.
Pour ça, pas de secret : lire, lire et encore lire. Puis testez un peu, puis beaucoup. La théorie ne vaudra jamais la pratique, on le répète, mais nous avons tous fait l’erreur de penser le contraire.
Superbibi a toujours été pour moi un excellent laboratoire par exemple. Il constituera d’ailleurs pour vous une excellente source pour débuter, avec des contenus qui se veulent simples (un peu moins pour les articles publiés dernièrement peut-être, encore que).
Sachez toutefois qu’à moins d’avoir une volonté de fer, certains métiers seront difficilement accessibles sans formation particulière. C’est par exemple le cas si vous souhaitez devenir développeur. Bien qu’il soit possible d’apprendre le code, même sur le tard, tous les langages ne sont pas aussi faciles que le HTML et il faudra vous investir dans des dizaines et des dizaines d’heures de pratiques avant d’être un minimum fonctionnel, pour vendre vos services.
D’autres métiers sont plus accessibles, comme rédacteur web, qui ne demande pas de formation particulière, si ce n’est de s’intéresser un minimum au SEO, ou encore travailler en régie publicitaire puisque ces dernières ont souvent un fonctionnement propre qui s’apprendra sur place (bien que des bases ou une expérience soient intéressantes).
Attention toutefois, ces métiers qui ne nécessite pas une grande expertise, sont également souvent les plus instables, et avec le plus de turn-over.
Quelle est la spécialité webmarketing la plus utile ?
Chaque spécialité a une utilité qui lui est propre. Aucune n’est à proprement parlé inutile, bien au contraire. Toutefois, certaines auront une utilité plus indispensable que d’autres. Par exemple de nos jours, aucun site ne peut réellement survivre sans Google, et donc le SEO : seule source quasi gratuite d’acquisition de trafic, en plus du travail direct et référents, souvent plus compliqué à mettre en place.
Le SEO est d’ailleurs encore aujourd’hui le canal avec le meilleur retour sur investissement dans 99% des entreprises web dans le monde. Difficile de battre Google là dessus !
A l’inverse, un site pourra très bien vivre, voire se développer, sans avoir une section emailing ou CRM (envoi automatique d’emails notamment, par exemple lors d’une inscription, etc.) très développée.
Il faut également noter que le webmarketing évolue vite et fortement. Ainsi, les réseaux sociaux par exemple qui étaient inexistants il y a quelques années, sont désormais omniprésents, à tel point qu’un nouveau métier est apparu : community manager.
Ce métier présenté comme l’avenir est certes un métier important, mais pas nécessairement aussi crucial que certains le laissaient entendre. Beaucoup estiment d’ailleurs que les 10 métiers les plus importants dans 10 ans n’existent pas encore (comme le SEO il y a un peu plus de 10 ans par exemple).
Optimiser un site, ça prend du temps
Le portefeuille ne fait pas tout, il y a une chose qui ne s’achète pas : le temps.
Beaucoup font l’erreur de penser qu’on peut tout optimiser du jour au lendemain, qu’on peut mettre en ligne un site plein de bonnes pratiques, sur-optimisés, qui performe parfaitement du jour au lendemain.
C’est faux, et pour quasiment tous les domaines du webmarketing.
En référencement naturel par exemple, Google impose des délais, souvent long, afin de faire réellement grandir un site et lui faire passer des paliers SEO. Impossible en moins de 6 mois d’espérer avoir une courbe extrêmement grandissante.
Pareil pour Adwords ou Bing Ads : impossible de prévoir tous les mots clés négatif d’une campagne ou d’optimiser les annonces par exemple.
Ne pas prévoir de temps, c’est souvent ce qui coule beaucoup d’e-commerces et de business sur Internet. Rares sont les entrepreneurs qui prévoient 6 mois de lancement difficiles avec un trafic peu développé et un téléphone qui ne sonne pas. C’est pourtant un passage quasi obligé, à moins de réellement prévoir très en amont ces problématiques et de s’y préparer assidûment.
Le temps, c’est aussi ce qui poussent certains webmarketeurs à faire l’erreur de souscrire à des offres alléchantes, aussi sexy que mensongères.
Attention donc, quand bien même tout va à 300 à l’heure sur Internet, s’il y a bien une exception : c’est l’acquisition de trafic.
Pourquoi le web marketing est-il utile ?
Le but ultime du webmarketeur c’est de cibler le plus précisément possible. C’est-à-dire de proposer aux différents internautes des offres le plus en adéquation possible avec leurs goûts et envies.
Imaginez ne recevoir que des offres publicitaires intéressantes. Ne pas devoir supprimer un e-mail sur deux sans même prendre le temps de regarder de quoi il s’agit. Imaginez ne pas avoir à réfléchir sur ce qui vous ferait envie. Ne jamais avoir à se déplacer pour acheter quelque chose et qu’au contraire tous les vendeurs viennent directement à votre porte. C’est ça l’objectif du web marketing : arriver à satisfaire le client tout en développant le commerce.
Ca c’est l’utilité du webmarketing d’un point de vue utilisateur, ou du moins l’utilité vers quoi le webmarketing doit tendre.
Ca c’est surtout dans un monde idéal. Le monde dans lequel nous vivons est bien moins soucieux du bien être des internautes et les problématiques financières prennent souvent le pas sur tout le reste.
Si vous êtes côté annonceur, et que vous possédez donc un site, l’avantage du webmarketing c’est évidemment de développeur votre audience, ciblée dans la mesure du possible, toujours dans le respect de l’internaute.
Une audience développée auprès des internautes qui s’intéressent à votre business et au besoin auquel vous répondez, c’est également plus de ventes pour vous et donc vous vous développez.
Dois-je me protéger contre toutes ces pratiques ?
Beaucoup d’internautes sont anti publicité. C’est-à-dire qu’ils se protègent énormément et évitent au maximum toutes les publicités. Il faut avouer que le matraquage massif des dernières années a eu le temps d’en dégouter plus d’un (surtout quand on sait que plus de 80% des emails qui circulent sur la toile sont du spam).
C’est d’autant plus vrai avec le succès d’Adblock qui fait beaucoup de mal aux sites qui vivent de la publicité. Car la publicité c’est un business modèle à part entière.
C’était vrai autrefois avec les sites média (sites de presses, généralistes ou spécialisés). Ces derniers contraints de changer leur modèle, développent depuis quelques années le système d’abonnement, bien plus rentable.
On voit d’ailleurs de plus en plus fleurir des annonces « Anti Adblock » sur les sites, qui incitent les internautes à désactiver Adblock sur leur site. Chacun y verra midi à sa porte, mais les sites de contenu, comme ce blog par exemple, sont souvent plus limités que d’autres face à de tels phénomènes.
Si vous avez une question et que vous souhaitez la voir apparaître sur cette page, n’hésitez pas à m’en faire part en m’écrivant.