- Penser quantité plutôt que qualité
- Ne pas répondre aux commentaires
- Répondre trop à chaud, laisser aller ses émotions
- Faire une modération trop orientée
- Publier sans stratégie
- Opter pour des messages automatiques
- Vouloir trop penser au SEO en générant des liens
- Tout faire tout seul
- Construire une usine à gaz
- Changer trop souvent ses KPI
Il y a des bonnes pratiques et des bonnes stratégies à mettre en place dans le community management, mais il y a aussi et surtout de nombreuses erreurs qu’il ne faut pas commettre. On ne peut pas faire une liste exhaustive des erreurs à ne pas commettre mais on peut mettre en avant les principales. Je vous propose ici une dizaine d’erreurs à éviter absolument…
Penser quantité plutôt que qualité
On estime parfois qu’une présence sur les réseaux sociaux efficace passe nécessairement par de multiples publications. Ca peut être vrai, mais s’il y a une chose qui doit primer sur l’autre, c’est bien la qualité.
C’est vrai à la fois dans les stratégies, mais également pour les reportings. Se fixer des objectifs uniquement quantitatifs n’aura pas nécessairement un effet positif pour l’entreprise. Vous bénéficierez d’une présence, certes, mais qui n’apportera que très peu voir rien du tout.
Ne pas répondre aux commentaires
Les réseaux sociaux impliquent une proximité avec les internautes. Cette proximité se traduit par des dialogues et des commentaires. Si l’on vous pose une question, il faut appuyer votre présence en y répondant, dans la mesure du possible. Cela accentuera cette proximité et ce dialogue n’apportera que du positif sur votre image, et vos objectifs, quels qu’ils soient.
Répondre trop à chaud, laisser aller ses émotions
Paradoxalement, bien qu’il soit indispensable de répondre, c’est bien d’y réfléchir quelques minutes avant, à moins d’avoir une grande expérience de gestion des différentes plateformes. Qui n’a jamais eu de mauvaise surprise en relisant des vieilles publications que ce soit sur un blog ou des réseaux sociaux ? C’est pareil pour vos dialogues, essayez d’être réfléchi dans la mesure du possible, et de ne pas répondre trop à chaud.
Pour les réponses les plus compliquées, concertez-vous avec des collègues, si vous avez la chance d’en avoir.
Faire une modération trop orientée
Les réseaux sociaux c’est laisser la place au dialogue, et donc à tout le monde par définition. ll est important de respecter ça en n’évitant d’effectuer une modération trop orientée. En plus de frustrer de nombreux internautes et de générer beaucoup de réactions négatives, vous perdrez en crédibilité sur votre thématique.
Publier sans stratégie
La stratégie c’est primordial. Sur Facebook par exemple, l’engagement des publications est importantes pour l’ensemble des posts. Ainsi, si vous publiez sans réflexion derrière, vos publications seront très ressemblantes, et n’apporteront pas le diversité nécessaire permettant d’engendrer cet engagement optimal.
Autre exemple, si vous publiez sans nécessairement y réfléchir au préalable, vos publications manqueront peut-être d’originalité et de subtilité. Vous afficherez vos objectifs trop frontalement, et donc de manière contre-productive.
Opter pour des messages automatiques
C’est souvent la facilité dans laquelle tombe de nombreux propriétaires de pages : connecter des pages Twitter à Facebook, ou optez pour des messages automatiques.
Ca permet d’avoir une présence sur ces plateformes, mais en rien de les exploiter comme il se doit afin d’atteindre des objectifs. Evitez au maximum les messages automatiques donc et dans la mesure du possible, optez pour une exploitation réelle et humaine.
Vouloir trop penser au SEO en générant des liens
Le SEO c’est important, mais ça ne doit pas devenir un excès. On sait ce qu’à apporter à beaucoup de sites la chasse aux liens à tout prix. Qui dit que vous serez à l’abris demain de mauvais liens sur les réseaux sociaux ?
Plus généralement, c’est vu très négativement de vouloir constamment générer du lien, d’autant plus auprès de plateformes qui ne sont pas là pour ça à la base. Attention donc à limiter les excès.
Tout faire tout seul
Faire les choses seul ça fixe tout de suite les limites d’un travail. Seul on avance vite, mais on va moins loin. Il y a deux avantages à se concerter et à ne pas faire tout tout seul : le premier c’est évidemment d’éviter les erreurs puisqu’on possède une deuxième paire d’yeux. La deuxième c’est se concerter au niveau de la stratégie, ce qui permet de mettre en place des plans éditoriaux plus optimisés, notamment.
Construire une usine à gaz
L’analytique des réseaux sociaux, c’est un peu comme celle des sites web. On peut potentiellement avoir beaucoup d’information, et on peut en tirer beaucoup de conclusions. L’un dans l’autre, on arrive vite à générer des usines à gaz qui deviennent compliquées à manoeuvrer et qui perdent en performance.
Une bonne stratégie doit pouvoir se percevoir directement au travers de sa simplicité. Attention donc à ne pas générer des usines à gaz.
Changer trop souvent ses KPI
Peut-être avez-vous fixer les ventes directes comme KPI principal : il faut dire que c’est le but d’un business et donc très tentant. Mais en réalité, tout ne se passe pas comme prévu et le ROI est, à court-terme, peu idéal car la stratégie n’est pas réellement adaptée. Vous changez alors vos KPI, et l’histoire se répète.
Il est important de se fixer les bons KPI dès le début. Ces derniers constituent les piliers de votre stratégie et de votre présence.
On a cité ici 10 erreurs, mais il en existe un nombre impossible à déterminer. La plupart de ces erreurs, vous les ferez peut-être, et ça ne sera pas grave. L’important c’est au final de ne pas les répéter, de rester simple et d’apprendre en avançant. Courage, Rome ne s’est pas faite en un jour.
Vous pouvez également consulter les autres sujets évoqués par ce guide :
- A quoi sert le community management ?
- Etapes avant la création d’un planning stratégique
- Un budget à prévoir obligatoirement ?
- Mise en place d’une stratégie et d’un planning éditorial
- Comment mesurer ses résultats ?
- Les missions annexes d’un community manager
- Les outils d’un community manager (à venir)