L’équipe idéale pour créer un site web

La création d’un site web et/ou le lancement d’une activité d’e-commerce partent souvent d’une idée que l’on trouve exceptionnelle. Trop souvent, la personne à l’origine de l’idée pense à tort que le projet peut être confiné dans la tête d’une personne, voire sous-traité intégralement.

Il ne faut pas négliger la responsabilité de chaque entrepreneur dans la réussite d’un projet et c’est généralement les phases préparatoires au lancement et à la création du site qui font défaut.

Une des phases les plus primordiales est la constitution de l’équipe qui créera le site web.
Alors à quoi ressemblerait la Dream team des créateurs de sites Internet ? Quelles seraient les responsabilités de chaque partie ? Autant de questions que nous allons élucider aujourd’hui.

Les 3 pôles majeurs de la production d’un site

Tout d’abord, il me semble judicieux de souligner le fait qu’il n’existe pas de méthode unique et que seule l’appréciation de chacun comptera au final. Toutefois, dans la plupart des agences web, plusieurs personnes travaillent de concert pour produire un site, et notamment 3 profils :

  • Un graphiste (ou une équipe de graphistes) pour l’aspect visuel
  • Un développeur pour la technique
  • Un contributeur (rédacteur) pour le marketing

Ces personnes ont des compétences spécifiques et interviennent sur des parties différentes du cycle de production d’un site web.

Pour entrer un peu plus dans le détail, les graphistes ont de bonnes connaissances en arts graphiques et de fortes compétences en design. Ils maîtrisent les logiciels de création tel que Photoshop par exemple et doivent être en mesure de créer les maquettes statiques en HTML et en CSS.

Les développeurs de leur coté maîtrisent l’aspect technique du site. Ils réfléchissent à sa logique de fonctionnement et mettent en place le PHP, le Java ou le SQL par exemple d’un site.

Enfin, l’équipe marketing responsable du contenu aura pour rôle de faire passer un message de la façon la plus naturelle et en accord avec le site possible.

Un regard extérieur

Bien souvent, on se cantonne malgré nous à une vision précise et on a du mal à s’en défaire. Il est généralement fortement conseillé de faire appel à un regard extérieur, un consultant externe à l’entreprise et à l’équipe initiale du projet.

Sa vision neutre des choses permettra de valider ou non la direction que vous souhaitez prendre et vous confortera dans vos choix. L’image de l’entreprise est en jeu, ne l’oubliez pas.

Pour comparaison, on peut parler du secteur de la construction où le maitre d’ouvrage (c’est-à-dire le chef de projet) fait appel à deux personnes différentes pour assurer une qualité optimale du bâtiment : un architecte pour la conception et un entrepreneur pour la réalisation.

Les métiers qui arrivent par la suite

Votre site est lancé et connaît le succès escompté. Votre chiffre d’affaires grimpe et vous voilà dans une perspective de développement. Vous pouvez alors faire appel aux métiers complémentaires qui vont venir booster vos gains.

Là encore, on compte 3 grands pôles de métiers :

  • Les métiers liés à l’ergonomie du site : un ergonome, un architecte ou un intégrateur par exemple
  • Les métiers liés au web analytique : un analyste, un analyste CRM ou un analyste média par exemple
  • Les métiers liés à l’optimisation du site : un chef de produit, les métiers liés au marketing (emailing, référencement, etc.), un site web manager ou un média planeur par exemple

Des métiers liés au web et à l’optimisation de sites web se créent très régulièrement et bien souvent un métier est très spécifique à chaque site.

Ainsi, il est quasi impossible de dresser une liste exhaustive de tous les métiers et de tous les profils intéressants dans l’optimisation d’un site Internet.

Sachez toutefois que toutes ces informations doivent être pensées dès le lancement du projet et que vous devez avoir des perspectives de développement avec des postes à créer et à développer pour le futur.

La création de sites Internet et d’e-commerces ne demande plus autant de compétences techniques qu’avant mais est toutefois de plus en plus concurrentielle et il devient indispensable de mener les études et les étapes qui précédent le lancement d’un site pour s’assurer du bon déroulement des choses.

Ainsi, j’aurai l’occasion lors de futurs billets de détailler d’autres étapes importantes pour le bon lancement d’un site web mais n’oubliez jamais que c’est dans les bonnes associations que réside le secret d’une grande réussite. L’équipe de votre projet est une pièce maîtresse de votre réussite, prenez le temps de bien définir les rôles et de bien choisir vos collaborateurs.

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13 réflexions au sujet de « L’équipe idéale pour créer un site web »

  1. au début de l’article je me suis dit « merde, il parle pas des web marketer et du référencement ». Ouf, ca se corrige vers la fin ^^

    merci pour l’article.

  2. Pour une fois, je vois un loup dans la logique sur Super bibi (et ce n’est pas fréquent 😉 ).

    Un des grands défauts dans la logique de conception d’un site tient souvent au fait que le référenceur et l’ergonome arrivent après coup.
    Ceci oblige parfois à revoir l’arborescence du site, modifier profondément son contenu, refaire travailler le graphiste sur ce qu’il a déjà fait, j’en passe et des meilleures.

    Nous avons pour notre part, une approche radicalement différente.
    Nous pensons référencement avant toute chose.
    Cette approche met souvent en exergue des lacunes stratégiques ou des incohérences qu’il est préférable de régler avant de commencer quoi que ce soit.

    Une fois les objectifs de référencement clairement identifiés, le rédactionnel peut commencer (content is presque king). Là encore, on identifie souvent des incohérences avec les objectifs, et on corrige.

    Ensuite, l’ergonome et le graphiste pourront travailler à partir d’un contenu finalisé. Le contraire reviendrai à dire, je veux un véhicule, puis une fois celui-ci construit, à réaliser que l’on se retrouve avec un porte-avion pour aller emmener les enfants à l’école. Ce n’est que lorsque le contenu est prêt que l’on pourra l’habiller au mieux. Le rôle du graphiste est de mettre celui-ci en exergue, pas l’inverse.

    Les développeurs pourront alors mettre tout leur talents à la réalisation de l’outil.

    La particularité, c’est que nous pensons que le référenceur (au sens large et noble du terme), doit garder un oeil avisé tout au long de la chine de production.
    Ce serait bête d’aller coller un menu en flash ou une ancre « cliquez-ici » sur un rédactionnel parfaitement optimisé.

    J’espère ne pas passé pour un spammeur, mais je me permet de présenter ici une petite matrice qui explique simplement le pourquoi du comment :
    http://blog.axe-net.fr/etapes-.....rencement/ et qui détaille les étapes ou le référenceur intervient.

    Et j’en rajoute avec cet autre article : http://blog.axe-net.fr/juste-p.....ns-google/ pour lesquels les commentaires sont aussi intéressants, ou au moins significatif que le contenu. Il permet de bien comprendre pourquoi il est long, fastidieux et coûteux de ne pas faire intervenir le référenceur dès l’amont du projet, mais cela vaut aussi pour l’ergonome.

    Pour aborder les choses plus largement. je pense que toute cette joyeuse équipe constituant une agence web se doit de travailler main dans la main à chaque étape d’un projet web. En cela, je rejoins à 100% ta conclusion.
    Je ne vais pas coller un lien de plus, mais c’est en bonne partie de sujet du dernier article de notre blog.

    Oups, j’espère que j’ai laissé de la place dans ta BDD pour les autres commentaires 😉

  3. @AxeNet: Tu as tout à fait raison de souligner qu’un site entièrement optimisé pour le référencement doit être conçu en conséquence dès la création. D’ailleurs si j’étais de mauvaise foi, je dirais que le marketeur chargé de la rédaction du site doit en théorie effectuer le travail sémantique avant la création du site 😉

    Toujours est-il que je te rejoins entièrement.

    Je pense que la vraie question sur laquelle chacun se forgera une opinion est « doit-on écrire un contenu optimisé pour le référencement ou plutôt pour les internautes puis seulement l’optimiser pour le référencement? »

    En tant que référenceur j’aurai tendance à partager ton point de vue mais ce n’est pas le cas de bon nombre de sites, même si la plupart font le choix par omission ou car ils ne connaissent pas les principes du référencement.

    Dans tous les cas ma BDD te remercie puisqu’elle adore recevoir des commentaires de qualité comme le tien 😉

  4. @ Pureshore
    Tu feras une bise à ta BDD pour moi.

    En fait, je pense très sincèrement qu’un texte parfaitement optimisé pour le référencement, l’est aussi pour le visiteur.

    Lorsqu’un visiteur a tapé une expression-clé dans un moteur de recherche, il est totalement rassuré s’il l’a retrouve dans un titre ou sous-titre de paragraphe. Il se dit que le moteur a été pertinent.

    Normalement, le contenu doit aussi forcément aborder le sujet concerné.

    Un bon référenceur saura guider le rédacteur en lui fournissant une liste de mots spécifiques à insérer dans une page donnée. Il conviendra avec lui des mots ou expressions devant être contenu dans les titres et sous titres (h1, h2, h3), du placement de certains mots qui serviront d’ancres pour le maillage interne des pages, etc.
    Dans ce cadre, le rédacteur pourra rédiger pour l’internaute sans que ces optimisations ne soient pesantes.

    Je t’avoue que j’ai été amusé il y a quelques temps en lisant un commentaire sur Twitter, au sujet d’un site que nous avions réalisé.
    La personne disait que pour une agence qui fait du référencement, elle était étonnée de ne voir aucune optimisation.
    Le client est pourtant en 1ère page de Google, entre autres sur 3 expressions-clés plutôt concurrentielles.
    C’est à mon sens le meilleur compliment que cette personne ait pu me faire sans le savoir 😀

  5. Bonjour,

    Entièrement d’accord avec AxeNet. Mais j’irais même plus loin, non seulement le référenceur doit apparaître dès la conception technique du site et pas à la fin pour un site vraiment efficace mais le référencement doit être, de mon point de vue, vu comme un élément d’une démarche webmarketing et communication plus large. Un site web n’est qu’un outil de communication et non une fin en soi.
    Il doit de mon point de vus jouer le rôle de chef de projet ou lui être très proche.

    Merci.

  6. J’ai failli pousser un cri d’horreur en lisant l’article, mais je vois que Axenet a répondu et je partage son avis à 100%.
    Je ne vais donc pas en rajouter une couche alors que le fond de l’article est tout de même excellent.

    Merci donc à tous les deux 😀

  7. Félicitations pour cet article, avec une question centrale: la fameuse dream team existe-t-elle?
    Il démontre qu’il ne faut en aucun cas sous-estimer la dimension technique d’un site. Même si il existe des boutiques clé en main, les mécanismes web nécessitent des compétences particulières. Ma propre expérience d’entreprenaute me fait prendre conscience de mes lacunes au quotidien. Mais, j’ajouterai que toute personne désireuse d’appendre peut se former aux bonnes pratiques.
    Juste 2 remarques qui contre-balancent ce point de vue.
    Qui dit création de site web dit bien souvent création d’entreprise … En cette période de crise, peu d’entreprises se créent avec des budgets importants. Peut-on alors financer autant de masse salariale (intégrateur, développeur, SEO, SMO, etc.) ? Selon le secteur d’activité, est-il nécessaire d’internaliser ces compétences ? (ROI prestataire ROI interne) Plus généralement parlant, y-t-il un moyen de générer des modèles économiques agences/clients? (une sorte de chaînage logique)
    Par ailleurs, le porteur du projet est avant tout un ecommerçant. A lui de porter son projet de la meilleure manière qu’il soit. Il pourra avoir la meilleure solution technique et paradoxalement, n’effectuer aucune vente.

  8. @Benoit: tu as raison de soulever la question de la crise. Toutefois, les derniers chiffres publiés par la FEVAD sur l’e-commerce laissaient entendre qu’Internet ne connaissait pas la crise puisque tous les indicateurs pointaient vers le haut. A prendre avec des pincettes évidemment.

    La question que tu soulèves sur l’internalisation des compétences est en effet intéressante et spécifique à chaque site selon moi. Là où certains jugeront l’affiliation comme un levier de trafic clé, d’autres verront cela comme une activité annexe, etc.
    Dans tous les cas, l’internalisation coûte en théorie plus cher mais permet notamment une rapidité d’exécution plus importante. Ce « détail » concerne donc à priori les gros sites plus que les entrepreneurs!

  9. @ Benoit
    Je me permettrai juste une petite remarque sur ta dernière phrase.
    Je pense que le porteur de projet ne doit pas se tromper de bout de lorgnette.

    Un site web, et bien plus encore un site e-commerce, doit être une solution marketing à un objectif commercial, pas une « solution technique ».
    Pensé de la sorte, si une étude de marché correcte s’est révélée encourageante et si les compétences (internes ou externes) sont en place, les ventes doivent suivre.

    Le constat que j’ai pu faire parfois était relatif à de grosses lacunes marketing de la part du client. S’il ne choisi pas les bons partenaires ou n’a pas les moyens de les payer pour des prestations allant bien au delà des aspects techniques, le projet peut végéter sans rapporter grand chose, tu as raison sur ce point.

    Beaucoup trop de gens pensent qu’il suffit d’ouvrir une petite boutique en ligne toute bête pour gagner de l’argent. Ils se trompent.

    @ Pureshore : Il faudrait agrandir ton champ de commentaires, je me sens à l’étroit à la saisie 😉

  10. Bonjour comme le dit axenet plus haut, l’idéal étant que tous les maillons de la chaîne soient présents dès le départ. Pour faire une comparaison qui m’est chère en ce moment: lors de la consrtuction d’une maison BBC ou passive, tout commence par le choix du terrain et son exposition, le projet est pris depuis le début par tous les corps de métiers afin d’optimiser. pour un site il en est de même, le réfenceur ne doit pas arriver (dans l’idéal) une fois le site conçu.

  11. Tout à fait d’accord avec ce post. Le E-commerce est ien souvant trop sous estimé, rien qu’à voir le nombre de site laissés à l’abandon sur la toile

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