- Comprendre le potentiel de Facebook
- Qui peut annoncer sur Facebook?
- Connaître ses clients
- Le système Facebook
- La création de l’annonce
- La rédaction de l’annonce
- Le ciblage via Facebook
- Le budget
- Le lancement de l’annonce
- Analyse des résultats
- Les erreurs à ne pas commettre
- Aide extérieure
- Informations complémentaires
Facebook, tout le monde connait. Et comment ! C’est devenu depuis peu le site le plus visité au monde, dépassant même l’indétrônable Google.com. Ainsi, plus de 500 millions d’utilisateurs échangent quotidiennement sur le réseau social qui a révolutionné la toile.
Ces 500 millions d’utilisateurs sont également le gagne pain de Facebook : en intégrant un moyen d’annoncer unique et d’une puissance inégalée, Facebook a trouvé le modèle économique en or avec sa publicité ultra ciblée.
Il est toutefois extrêmement facile de s’y brûler les doigts et de voir son budget s’envoler en 2 petites heures. Ainsi, ce guide a pour principal objectif de vous sensibiliser sur la puissance de la publicité sur Facebook, sur comment mettre en place une campagne réussie et enfin sur comment faire en sorte que cela soit durable.
Comprendre le potentiel de Facebook
Les avantages
La première chose à faire avant de rentrer son numéro de carte bleue, c’est comprendre le potentiel réel de Facebook.
Et Facebook a une caractéristique que personne ne peut égaler : un ciblage extrêmement puissant et ultra précis. Le ciblage est tellement précis que vous pouvez l’affiner jusqu’à ne toucher qu’une seule personne (sur 500 millions, vous imaginez ?). Cela devra ainsi constituer votre force et la clé d’une campagne réussie tourne autour d’un ciblage pertinent, comme nous le verrons par la suite.
Ainsi, contrairement à Adwords où vous pouvez mettre en avant un message unique par mot clé, vous pourrez ici personnaliser vos messages au maximum et pour chaque catégorie de clients. Par exemple en utilisant des mots spécifiques à certaines régions et/ou en changeant de ton en fonction de l’âge de chaque prospect.
On peut souligner également le fait que 99% des campagnes sur Facebook se soldent par un coût final du CPM (coût pour milles pages affichées) réellement dérisoire : ainsi en payant au CPC (coût par clic), vous profiterez d’une immense visibilité sans payer l’affichage, normalement beaucoup plus onéreux.
Par ailleurs, la publicité sur Facebook est encore très jeune et peu concurrentielle : c’est plutôt une bonne nouvelle lorsqu’on sait que tout repose sur un système d’enchères (autrement dit, plus vous payez cher, plus vous êtes sur de beaucoup ressortir). Ainsi, contrairement à Adwords où la concurrence est très agressive et très rude, vous pourrez vous en tirer pour beaucoup moins cher.
Également, concept plus marketing, Facebook a une image plutôt jeune, bien que les personnes âgées s’y intéressent de plus en plus, et y figurer garantie en plus d’éventuellement générer de nombreuses ventes de profiter de l’image d’une entreprise moderne qui vit avec son temps.
Enfin, les adeptes des réseaux sociaux sont des personnes généralement à l’aise avec l’Internet et sont ainsi plus enclin à effectuer des achats en ligne. Rappelons que plus de 35% des internautes Français n’achètent pas en ligne soit par choix, soit par manque de confiance en l’Internet.
- Un ciblage extrêmement puissant et précis
- Des messages personnalisables à l’infini
- Un CPM dérisoire
- Une concurrence présente mais beaucoup moins rude qu’Adwords
- Un site moderne, bon pour l’image des entreprises
- Des utilisateurs confiants en l’Internet
- Une excellente alternative à Google Adwords
Les inconvénients
Vous vous en doutez, tout n’est pas rose et annoncer sur Facebook possède tout naturellement quelques inconvénients.
Le principal frein sera de ne pas avoir de cible précise ou d’avoir une stratégie de pénétration, bref vous voulez toucher tout le monde. Le principal avantage de Facebook peut aussi être son principal défaut : mettre une publicité en ligne sur Facebook s’avère intéressant uniquement si vous ciblez précisément votre audience.
Dans le cas contraire, votre budget s’envolera en 30 minutes montre en main et vos conversions auront toutes les chances de ne pas être faramineuses étant donné l’échelle de votre cible.
Toutefois, cibler précisément son audience est parfois compliqué et nombreux sont les ecommerces qui ne connaissent pas réellement leurs clients. Nous verrons par la suite comment les connaître mais si vous ne savez rien d’eux, il sera alors vivement conseillé de ne pas vous lancer.
Par ailleurs, bien que les séniors soient de plus en plus nombreux à s’intéresser et à s’inscrire sur Facebook, ils sont encore trop sous représentés par rapport aux plus jeunes.
Enfin, si vous êtes familier d’Adwords, vous connaissez surement les « negativ keywords ». Ce sont les mots clés sur lesquels vous ne souhaitez pas apparaître. Par exemple une agence de référencement souhaitera ressortir sur les termes comprenant le mot « référencement » mais certains termes ne seront pas pertinents, comme par exemple « référencement gratuit » ou « guide référencement ». Ainsi il est possible de ne pas ressortir sur ces mots clés. Sur Facebook, c’est impossible et il n’est pas rare de constater des taux de rebonds parfois plus élevés que la normale (en partie à cause de cela).
- Le support n’est pas idéal pour toucher des masses
- Il est vivement conseillé de connaitre ses clients
- Les seniors sont encore trop sous représentés
- Il est impossible de préciser les mots clés ou les profils/personnes sur lesquels vous ne souhaitez pas ressortir
Qui peut annoncer sur Facebook?
Facebook ce n’est pas comme Adwords où tout le monde peut s’il cible grosso modo ses mots clés, annoncer rentablement. En théorie, rien n’empêche évidemment quelqu’un d’annoncer mais cela risque fortement de se solder par un échec si :
Vous ne connaissez pas vos clients : c’est en effet indispensable puisque vous l’avez désormais compris, le ciblage est la principale caractéristique d’une campagne sur Facebook.
Vous n’avez pas des annonces précises pour chaque profil de prospect : si on effectue un travail de ciblage ultra précis, c’est justement pour toucher une cible particulière. Si derrière le ciblage le message est le même pour un jeune de 20 ans et un adulte de 50 ans, alors tout sera vain et inutile.
Vous ne connaissez pas les habitudes des utilisateurs : Facebook c’est un univers, le langage utilisé est parfois spécifique, les habitudes des utilisateurs le sont aussi. Comprenez les codes qu’ils emploient et leur manière d’utiliser Facebook et nul doute que votre campagne s’intégrera plus naturellement.
- Vous connaissez vos clients
- Vous avez un message précis et différent pour chaque profil d’acheteur
- Vous connaissez les codes liés à Facebook
Connaître ses clients
Il est donc primordial de connaitre ses clients. Connaitre ca veut dire quoi ? Ca veut dire savoir qui ils sont, quel est leur profil.
Quelle est leur tranche d’âge ? Que cherchent-ils précisément ? Qu’attendent-ils exactement de votre site ? Quelles sont leurs valeurs ?
C’est le rêve de tout annonceur de pouvoir toucher uniquement les prospects intéressés. De la même manière, c’est l’objectif de tout ecommerce de transformer à 100%, et cela passe naturellement par un ciblage ultra précis.
Alors certes on ne va pas transformer à 100% mais quand on sait qu’il y a plus de 500 millions d’utilisateurs sur Facebook dans le monde (dont plus de 15 millions en France), plus on ressert l’étau, plus on aura de chance de ne pas dépenser de l’argent inutilement.
En connaissant le profil de vos clients, vous savez alors qui sera potentiellement intéressé par votre produit ou votre service et vous pourrez faire en sorte de précisément afficher vos publicités pour les utilisateurs qui correspondent.
Il existe différents moyens et chacun appréciera celui qui lui correspond le plus. Toutefois, voici plusieurs exemples :
Grâce au web analytique : vous devriez effectuer un suivi statistique de vos visiteurs. Certains outils sont plus performants que d’autres et vous permettront de plus ou moins affiner vos connaissances sur vos clients.
Grâce à des formulaires : il existe différents moyens de les implémenter. Proposez par exemple 5 euros de réduction pour quiconque remplira un formulaire. Faites un sondage, un suivi client, utilisez votre newsletter, etc.
Soyez logique : si vous vendez des accessoires auto, il y a de fortes chances que votre clientèle soit majoritairement masculine. Au contraire, si vous vendez des couches pour bébés, votre clientèle sera plutôt féminine. De manière générale, avec un minimum d’expérience, vous devriez être en mesure de connaître globalement votre clientèle.
Vous connaissez le nom de vos clients ? Pourquoi ne pas jeter un coup d’œil sur leurs profils Facebook ? Faites cela pour une centaine de clients et recoupez les infos : voilà une très bonne base pour annoncer!
- Connaître ses clients permettra de largement augmenter son taux de conversion
- Il existe différents moyens pour connaitre ses clients : web analytique, sondages, logique, etc.
- Allez visiter le profil Facebook de vos clients
Le système Facebook
Facebook fonctionne dans les grandes lignes selon le même principe que Google Adwords, c’est-à-dire selon un système d’enchères. Ainsi, vous choisirez de payer votre CPC (c’est-à-dire chaque clic) ou votre CPM (chaque 1000 affichages) respectivement $0.01 ou $0.02 minimum et apparaîtrez dans la mesure où personne ne paye plus que vous pour une même cible.
Là où ca se complique un peu, c’est que vous imaginez que certaines cibles se recoupent : par exemple peut-être ciblez-vous des hommes entre 45 et 50 ans avec un niveau d’étude supérieure tandis qu’un autre annonceur ciblera les hommes de 49 ans précisément habitant en région parisienne.
Dans l’hypothèse où cette personne paye plus que vous, vous perdrez une partie de vos affichages mais pas tous.
Le budget minimum à investir est de 1 euro par jour ou au moins le double du CPC ou CPM que vous choisissez. Autrement dit, si vous payez 20 euros le CPC, votre budget journalier minimum devra être de 40 euros.
Contrairement à Google, il n’y a à priori aucun score de qualité ici, c’est-à-dire que le classement est effectué entièrement en fonction du critère budgétaire.
Chaque annonce/publicité est revue par leurs équipes et devra être validée avant d’être mise en ligne (comptez généralement 1 petite heure ou quelques heures). Les critères de validation seront évoqués plus bas, lors de la rédaction de l’annonce.
- Plus vous payez, plus vous êtes sur de ressortir en priorité sur votre cible
- Vous pouvez choisir de payer au CPC ou au CPM (favorisez le CPC, bien évidemment)
- Le budget minimum journalier est de $1 ou égale au double de votre CPC
- Aucun score de qualité n’entre en compte
- Chaque annonce doit être validée par les équipes de Facebook
La création de l’annonce
Une fois tous les concepts évoqués ci-dessus bien compris, on peut se lancer dans la création d’une campagne.
Pour cela, c’est on ne peut plus simple, il suffit de cliquer sur « Publicité » puis sur le gros bouton vert « Créer une publicité ».
Tout de suite, à peine le temps de respirer qu’on arrive sur la page de création de l’annonce.
On est un peu pressé par Facebook donc on a naturellement envie de faire un peu vite les choses mais cela s’avérerait être une grosse erreur.
L’annonce est un élément majeur d’une campagne réussie, tout naturellement.
L’image, clé du succès d’une annonce
Et l’élément le plus important d’une annonce, c’est certes le texte mais sur Facebook qui est un site très visuel, c’est avant tout l’image qui captera l’attention des internautes et qui les détournera éventuellement de ce qu’ils étaient venus faire à la base.
En effet, contrairement à Adwords, il est tout à fait possible d’inclure une image dans ses annonces Facebook et c’est une opportunité en or. Quoi de mieux que quelque chose de visuel pour attirer le consommateur.
On pourrait effectuer un raccourci et prendre la chose à la légère en intégrant simplement la photo du produit dans le cadre d’un site ecommerce mais à moins que les photos soient particulièrement travaillées, il convient d’utiliser des photos spéciales, particulièrement attractives.
Vous pourrez même par la suite changer la photo et constater les effets que cela aura sur votre taux de clic.
Le langage des réseaux sociaux
Facebook est donc un réseau social non professionnel. Autrement dit, 99% des utilisateurs de Facebook le consultent (en théorie) pendant leur temps libre et non dans le cadre de leur profession.
Ainsi, il conviendra parfois d’utiliser un ton parfois plus allégé et des expressions plus directes et accrocheuses que sur des annonces Google Adwords.
N’oublions pas le fait qu’on pourra également cibler par la suite ultra précisément les internautes que l’on souhaite et il convient donc d’employer le ton adéquate pour la cible en question.
Par exemple : « Profitez de promotions exceptionnelles et économisez jusqu’à 20 euros en achetant 3 T-shirts » qui pourrait correspondre à une annonce Adwords, deviendra sur Facebook dans le cadre d’un ciblage de jeunes utilisateurs, « C’est l’été, profite en pour te mettre à la mode ! Économise jusqu’à 20 euros en achetant 3 T-shirt ! »
Ce n’est qu’un exemple et c’est rédigé à la va-vite mais vous comprenez le concept.
Ce qui peut entraîner un rejet d’une annonce
A priori c’est assez rare, il faut juste éviter ce qui peut sembler évident au premier abord : utiliser des majuscules à tort et à travers.
C’est-à-dire que le fait de mettre des majuscules au début de chaque mot entraînera probablement un refus de la part de l’équipe de Facebook.
De la même manière, le fait d’écrire des mots entiers en majuscule sera prohibé, par exemple « PROMOTION EXCEPTIONNELLE » ne passera pas l’étape de validation.
A coté, si vous utilisez un français correct, tout devrait bien se passer.
Si toutefois votre annonce est refusée sans raison évidente apparente, le fait d’effectuer un changement mineur suffira parfois à la faire valider.
La validation d’une annonce se fait généralement en quelques heures seulement (voire dans l’heure même).
- La rédaction de l’annonce ne doit pas être prise à la légère
- L’image est l’élément clé d’une annonce
- Le langage de Facebook est un langage particulier
- Une utilisation abusive des majuscules entraînera un refus de l’annonce
La rédaction de l’annonce
Vous avez donc bien compris qu’on ne parle pas sur Facebook comme on parlerait sur Adwords. Toutefois, les messages sont également limités en nombre de caractères, ce qui peut parfois être un véritable casse-tête pour trouver un compromis entre court et performant.
Le titre
Le titre par exemple est limité à 25 caractères, espaces compris. Ca limite grandement les possibilités de titres aguicheurs.
La pratique la plus courante et qui fonctionne à priori le mieux (lorsque cela s’applique) c’est de poser une question oratoire. C’est-à-dire qu’on n’attend pas réellement de réponse car on la connait déjà.
Par exemple, une publicité pour des lunettes pourrait avoir un titre comme « Votre vue est déficiente ? ».
Par ailleurs, le ton employé dépendra grandement de votre cible et de leurs profils. Faîtes l’expérience si cela vous est possible de naviguer sur les profils de vos amis ou mieux, de votre famille : vous constaterez que les publicités seront très largement différentes lorsque les profils seront différents. Cela peut constituer une bonne source d’inspiration.
Vous constaterez que Facebook propose de rédiger automatiquement votre annonce en cliquant sur le bouton « Suggérer une publicité ». Vous devinerez aisément qu’il ne faudra surtout pas s’en servir.
Enfin, évitez l’emploi abusif de point d’exclamation, ce qui entrainera un refus de votre annonce.
Notez que si vous choisissez de promouvoir une page fan Facebook, le titre de l’annonce sera automatiquement celui de votre page.
L’annonce
Les recommandations ici seront les mêmes que pour les titres : ne mettez en avant que l’essentiels, évitez absolument le superflu.
Il faut inciter le plus possible les gens à cliquer sur votre publicité. Le taux de clic est la clé de toute campagne réussie.
Le texte de l’annonce sera limité à 135 caractères espaces compris.
Il est plus que vivement conseillé d’inclure un CTA (c’est-à-dire une action à réaliser pour l’internaute, par exemple « Demandez un devis » ou « Achetez un produit »), ce qui incitera grandement à cliquer.
Par ailleurs, des réductions exceptionnelles seront souvent les bienvenues : par exemple «Attention ! Plus que 20 minutes pour profiter de l’offre exclusive ! ».
Dans tous les cas, veillez bien à utiliser la totalité des caractères.
Il est à priori possible d’aller à la ligne mais pas d’en sauter, notamment si vous utilisez une image (et vous devriez).
- Le titre est limité à 25 caractères espaces compris
- Le ton employé dépendra du profil de votre audience
- L’annonce est limitée à 135 caractères espaces compris
Le ciblage via Facebook
Entrons dans le vif du sujet et dans ce qui est spécifique à Facebook : le ciblage.
Une annonce non ciblée touchera potentiellement plus de 500 millions de personnes. Une annonce ciblée en France touchera potentiellement presque 20 millions d’utilisateurs.
Si vous avez bien suivi ce guide, vous savez qu’il sera possible de cibler ultra précisément les utilisateurs que vous souhaitez. Par exemple, vous pouvez choisir d’annoncer précisément pour les utilisateurs d’une ville ou du rayon d’une ville. Pratique pour les commerces locaux (en poussant par exemple un bon de réduction exceptionnel). A noter que cette option n’est pas disponible pour certains pays (par exemple le Maroc).
Il est également possible de choisir l’âge des internautes que l’on souhaite cibler, leur sexe, leur situation amoureuse, la langue qu’ils parlent et même uniquement les personnes dont c’est l’anniversaire.
Ainsi, pour poursuivre l’exemple, j’ai choisi une cible masculine âgée de 17 à 22 ans :
La cible commence à s’affiner un peu. On arrive toutefois au grand point fort du ciblage Facebook : le ciblage par intérêt. Cela peut s’avérer extrêmement puissant dans le cadre de certaines thématiques.
Pour poursuivre mon exemple, j’ai choisi de cibler les amateurs de football. Notez qu’il est possible de préciser autant d’intérêt que l’on souhaite. Il faut toutefois garder en tête le fait que peu d’utilisateurs précisent leurs intérêts et que plus on cherchera à cibler, plus on touchera notre cœur de cible, mais plus également on passera à coté de prospects potentiels.
Il est également possible de cibler extrêmement précisément le niveau de formation de notre cible ainsi que les universités (impossible pour les lycées) que l’on souhaite.
Dans le cadre d’une cible plus âgée, il est également possible de cibler un lieu de travail (une entreprise ou une organisation par exemple).
Enfin, il sera également possible de se focaliser uniquement sur les utilisateurs fan d’une certaine page, participant à un événement ou utilisant une application. Avec un peu d’imagination, il est donc possible de faire beaucoup de choses.
Par exemple :
- Annoncer uniquement pour les utilisateurs fan d’un concurrent (ou de plusieurs)
- Vendre des produits liés à une célébrité aux utilisateurs se rendant à ses concerts
- Se servir des applications pour mieux cibler les centres d’intérêt, encore trop peu remplis par les utilisateurs
Il est également possible de ne pas cibler les utilisateurs qui sont déjà clients en excluant par exemple les fans de votre page.
Par ailleurs, vous pourrez ciblez les amis des fans d’une certaine page.
Vous comprenez alors mieux pourquoi connaître son audience est un véritable must pour annoncer sur Facebook et plus vous la connaîtrez précisément, plus vous serez assuré d’avoir de bons résultats.
J’ai pris un exemple un peu large pour ce guide et la cible finale est constituée de 1480 personnes mais la bonne pratique consistera à diviser ses campagnes au maximum en créant différentes publicités personnalisées afin que chaque annonce touche au maximum quelques centaines de personnes.
En ciblant très précisément une cible, il est possible de ne toucher qu’une dizaine de personnes, voire mieux : une seule.
Le budget
Lorsque Facebook a lancé son système de publicité en 2009, ce n’était pas forcément très intéressant car d’une part les utilisateurs n’étaient pas aussi nombreux qu’aujourd’hui et d’autre part, la facturation se faisait obligatoirement en dollars. Autrement dit, si votre banque prend des commissions sur les devises étrangères, vous étiez largement pénalisés puisque la facturation se fait quotidiennement.
Aujourd’hui il est désormais possible de tout gérer en euro et ce problème n’est donc plus d’actualité.
La gestion du budget est beaucoup plus simple que pour Google Adwords pour la simple raison qu’une annonce n’apparaît pas sur différents mots clés et donc avec un prix variable mais pour une cible commune avec un prix maximum que vous pouvez fixer.
Et là Facebook est bon joueur, comme Google puisque vous pouvez décider du prix maximum que vous êtes prêt à payer mais que vous ne paierez que quelques centimes de plus que l’enchère la plus haute et non votre prix maximum, à priori.
Par exemple, si je suis prêt à payer 80 centimes le clic et qu’un annonceur a décidé de payer jusqu’à 50 centimes le clic, je ne paierai pas 80 centimes mais 51 centimes.
Seul petit hic vis-à-vis du système de Facebook : on ne peut en théorie pas choisir les heures sur lesquelles on souhaite apparaître. C’est pourtant très utile pour booster ses taux de clics et par exemple si on souhaite économiser quelques centimes, on favorisera le fait d’annoncer le soir par rapport à la journée.
Ainsi par exemple, il sera plus pertinent d’annoncer durant les heures de travail et notamment les pauses déjeuner si l’on souhaite cibler une audience de salariés. De la même manière, si la cible est constituée de lycéens, il sera préférable d’annoncer uniquement après 16h30.
Il sera néanmoins possible d’atteindre ces objectifs mais la manipulation sera lourde puisqu’il s’agira alors de recréer la campagne pour chaque jour de présence.
Par ailleurs, vous pourrez choisir de payer soit au clic, soit à l’affichage mais il conviendra dans à peu prêt 100% des cas de choisir le prix au clic. En effet, le taux de clic moyen d’une campagne tourne généralement autour de 0,05% ou 0,15% au mieux et le nombre d’affichage atteindra aisément plusieurs millions.
Facebook vous indique le prix conseillé en fonction de la cible que vous aurez choisi et estime même le nombre de clic que vous pouvez espérer par jour. Bien que ces estimations s’avèrent rarement justes, elles constituent une bonne indication du budget à prévoir.
Toutefois, 9 fois sur 10, le CPC conseillé par Facebook sera trop faible et engendrera environ 0 impression. Je vous conseille malgré tout de commencer par le prix indiqué et si les impressions sont réellement trop peu nombreuses après quelques heures, d’éventuellement augmenter le prix centime par centime. C’est un peu lourd mais vous optimiserez ainsi les coûts de votre campagne.
Attention également, si vous ciblez précisément et touchez au final une petite centaine de personnes, il ne sera pas rare de consulter très peu voir pas du tout d’impression le 1er jour (tout le monde ne consulte pas son profil quotidiennement). On choisira éventuellement alors une base de plusieurs jours voire d’une semaine avant d’augmenter le CPC.
Le paiement se fait ensuite soit par carte de crédit soit par Paypal. Il est également possible d’utiliser des coupons, qui font office d’offres spéciales (par exemple 50 euros offerts).
Votre compte sera débité de manière quotidienne (ou tous les 3-4 jours dans le cadre de dépenses particulièrement faibles). Problème éventuel, Facebook ne fourni pas de facture et il est impossible de s’en procurer [Note 2012 : Facebook fournit désormais des factures aux sites qui dépensent plus de 10 000 euros par mois].
A noter également que des taxes sont appliquées selon le pays où est enregistrée votre société (donc 19,6% en France). Si vous êtes un particulier, c’est les taxes irlandaises qui vont seront appliquées de base (lieu du siège social européen), c’est-à-dire 23% depuis janvier 2012.
Le lancement de l’annonce
Le lancement d’une campagne ne doit pas se faire aléatoirement mais est un processus clé de la réussite d’une campagne.
En effet, il est indispensable de suivre les statistiques de sa campagne dès sa mise en ligne, notamment dans le cadre d’une campagne peu ciblée.
Cela vous permettra si besoin:
- D’affiner le budget au maximum : rappelez-vous qu’il vaut mieux commencer le plus bas possible puis augmenter petit à petit son budget si nécessaire (si les impressions sont trop faibles)
- De constater les campagnes qui fonctionnent le mieux et de corriger celles qui fonctionnent moins bien
- De modifier votre ciblage si votre taux de clic est particulièrement bas par rapport à d’habitude (ou < 0.05%)
De manière plus générale, n’hésitez pas à tester régulièrement différentes annonces sur des intervalles de 2 jours et gardez après quelques tests les campagnes qui fonctionnent le mieux : c’est le meilleur moyen de maîtriser ses taux de clic.
Par ailleurs, j’ai un peu menti en disant que Facebook ne prenait pas la qualité des annonces en compte. Le taux de clic jouera un rôle dans la diffusion de vos annonces : plus le taux de clic sera élevé, plus Facebook vous jugera pertinent et vous mettra en avant.
Ainsi, si vous lancez votre campagne à 3h du matin, les internautes seront moins enclins à acheter et le taux de clic risque d’en prendre un coût. En lançant votre campagne à des heures clés, votre taux de clic pourra être boosté et vous partirez sur de bonnes bases.
- Il faut effectuer un suivi de sa campagne dès sa mise en ligne
- Le taux de clic joue un rôle dans la diffusion des publicités
Analyse des résultats
Une fois la campagne lancée, le ciblage affiné et le budget précisé, il convient tout naturellement de s’intéresser à l’analyse des résultats.
Chacun aura alors forcément sa méthode et le raccourci le plus rapide consistera à faire la différence entre les ventes générées et le coût de la campagne. En ce qui concerne le tracking des ventes générées depuis les publicités Facebook, je vous invite à lire plus bas la partie « Informations complémentaires ».
Toutefois, la meilleure façon de constater si une campagne est rentable ou non consiste à effectuer des calculs très simples :
Les chiffres utilisés ci-dessus sont fictifs mais s’approchent des chiffres rencontrés habituellement par des campagnes Facebook au ciblage assez large (ou au ciblage plus précis dans un laps de temps plus long).
On constate notamment plusieurs choses :
- Le CPM est monstrueusement faible
- Le CPC est également très faible
- Les taux de clic des campagnes Facebook sont souvent sous la barre des 0,10%
- Vous n’avez pas besoin de dépenser des fortunes pour profiter de nombreux affichages
- Le coût d’acquisition client (CAC) d’une campagne bien ciblée est souvent assez faible.
Par ailleurs, il ne sera pas anormal de constater des taux de rebond inhabituellement élevés.
Les erreurs à ne pas commettre
L’erreur la plus souvent commise est également la plus compréhensible : comparer le système de publicité de Facebook à Google Adwords.
Cela s’avère au final être une erreur car les deux systèmes diffèrent sur beaucoup de points.
Le trafic qu’apportera Facebook sera complémentaire par rapport à celui apporté par Adwords. Les deux outils ne sont ainsi pas réellement en concurrence et bien que l’un puisse être utilisé comme alternative à l’autre, il sera plus malin d’utiliser les deux afin de capter un trafic plus large.
Deuxième erreur trop fréquente : lancer une campagne Facebook sans y être bien préparé. Si vous avez bien suivi les recommandations de ce guide, vous savez alors qu’il est extrêmement important de connaître son audience et que le ciblage sera un élément clé du succès de la campagne.
Cibler une audience trop large entraînera certes une visibilité beaucoup plus grande mais également un coût beaucoup plus élevé pour au final un nombre de transformation supplémentaire peu intéressant.
Enfin, Facebook, comme tout support publicitaire se contente de générer du trafic. La transformation de votre landing page ne dépendra ainsi que de vous. Vous savez toutefois que le langage à utiliser peu varier selon la cible : pourquoi ne pas ainsi prévoir plusieurs landing pages pour les différentes audiences ?
Certes le travail à réaliser derrière peu s’avérer énorme mais les retours n’en seront que meilleurs.
Aide extérieure
A priori, rares sont les agences spécialisées dans la création et la mise en ligne de campagnes Facebook et même lorsque certaines agences proposent ce service, il n’est pas évident de s’assurer de leurs compétences à ce niveau.
Il n’existe à ma connaissance aucune certification officielle contrairement à Google Adwords.
Ainsi, il peut s’avérer compliquer de déléguer la création et la gestion de campagnes Facebook.
Il est fort probable que la rentabilité de vos premières campagnes ne soit pas optimale mais c’est en affinant le ciblage, en créant des annonces de plus en plus spécifiques, en effectuant différents tests et en précisant son budget qu’on arrive à une rentabilité record.
Si vous avez par le passé effectué des campagnes de publicité Facebook et que vous souhaitez partager votre retour d’expérience et/ou vos statistiques, je serai ravi de les incorporer dans ce guide avec un lien vers votre site.
Informations complémentaires
Si vous souhaitez mettre en place un système de tracking depuis vos publicités Facebook via Google Analytics afin de savoir exactement le nombre de ventes générées, je vous invite à lire cet article très complet [Note 2012 : l’article n’est plus disponible. Toutefois il existe de nombreux articles sur Internet expliquant le tracking].
Par ailleurs, pour ceux qui souhaitent annoncer à l’international ou tout simplement des statistiques sur les utilisateurs de chaque pays, il existe un outil regroupant tout cela, disponible ici [Note 2012 : lien également mort – si vous avez un lien à proposer, je suis preneur].
Dernière précision : ce guide prend de l’âge et les choses ont beaucoup évolué depuis sa parution. L’information est régulièrement mise à jour mais risque d’être incomplète. Si vous souhaitez participer à la mise à jour du guide, je serai ravi d’apporter vos précisions avec une mention et un lien vers votre site en échange.